samedi 6 juin 2015

La véritable histoire... La Mélodie du bonheur - partie 4: Le Refuge.

Après avoir échappé à un clergé régulier très particulier, Maria réussira-t-elle à donner un sens à sa vie?

"Je n'ai plus confiance en personne, pas même en moi."

"Heureusement, je peux aller me réfugier chez ma vieille copine de lycée.
Allez, adieu Salzbourg!"

"Pardon Madame la baronne, mais je viens de voir une dame entrer dans la chambre d'amis."
"Ah? Je vais voir ça."

"Comment? Maria! Toi ici?"

"Oh, bonjour Elsa. Désolée, mais je dois passer la nuit ici, je suis harcelée de toutes parts à Salzbourg. 
Tu es mon seul refuge."
"Pas besoin de t'excuser, Maria. A vrai dire, je t'attendais depuis des années, tu sais."

"Oh, Elsa!"

"Tu rougis! Tu ne t'en étais jamais doutée?"

"Ben non, tu es tellement secrète."
"Allons donc. Déshabille-toi plutôt, que je vérifie si tu es toujours aussi jolie qu'à l'internat."

"Bon d'accord. Mais à une condition, que tu ne me laisses pas toute seule cette nuit."
"Comme si je pouvais te laisser seule, Maria..."

"Laisse-moi simplement fermer la porte à clef!"

Épilogue

"Je suis épanouie, au son de la musique!"

2 commentaires:

  1. Que voilà une intrigante épopée! Après avoir suivi les traces de Suzanne, la malheureuse moniale de Diderot, voilà Maria forcée de jouer dans un remake montagnard de Gamiani. Avec Eleanor Parker dans le rôle de la comtesse, on comprend qu'elle jette rapidement ses scrupules aux orties.

    Le jour où je regarderai (enfin) ce film, je ne pourrai pas m'empêcher de penser à ta réécriture. Ce qui n'est peut-être pas plus mal.

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    1. C'est amusant ça: j'ai eu Gamiani à l'esprit un certain temps, mais n'ai même pas pensé à faire dire à la baronne que Maria devait passer la nuit chez elle à cause d'un problème de véhicule et que la seule chambre disponible sur les 150 du château n'était autre que... la sienne! Bon, au moins, Maria est consentante dans la première version, de quoi donner un peu plus de moralité à un ensemble déjà fort sulfureux.

      De toute manière, impossible de résister à Eleanor, même Thérèse d'Ávila aurait succombé. A vrai dire, si j'atterrissais par hasard dans les années 1960 et qu'Eleanor m'invitait à passer une nuit avec elle, je deviendrais hétéro sans rechigner.

      Quant à la véritable version de l'histoire, je sais d'ores et déjà que tu vas adorer la séquence où Maria apprend les sept notes de la gamme aux petits enfants dans la montagne: ''Do, a deer, a female deer... Ré, a drop of golden sun...'' etc. Des paroles si licencieuses que j'en suis encore traumatisé!

      Ça peut néanmoins être amusant de comparer avec ma réinterprétation. Surtout que j'ai eu un mal fou pour trouver des images sorties de leur contexte, notamment dans la séquence de la course poursuite sous la tonnelle, où sur dix captures d'écran possible, neuf contiennent des petits sauts de joie et des sourires enchantés.

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