* Bette Davis - The Letter
* Joan Fontaine - Rebecca
* Katharine Hepburn - The Philadelphia Story
* Ginger Rogers - Kitty Foyle
* Martha Scott - Our Town
Le consensus veut que Katharine Hepburn ait livré la meilleure interprétation parmi les candidates officielles, mais de fait, la victoire de Ginger Rogers était inévitable. En effet, Kate Hepburn sortait tout juste de sa période "Box Office Poison" et avait en outre déjà gagné, de telle sorte que même si The Philadelphia Story a donné un nouveau souffle à sa carrière, elle ne partait probablement pas favorite pour cet Oscar. De son côté, Bette Davis avait été honorée tout son content par le passé, de quoi laisser une certaine latitude aux trois autres candidates nommées pour la première fois. Martha Scott reprenait pour sa part son rôle de Broadway, mais elle était trop méconnue au cinéma pour pouvoir prétendre au titre. A l'inverse, Joan Fontaine s'était déjà fait un nom dans les années 1930, mais elle ne bénéficiait pas encore du statut de star qui aurait pu la rendre facilement victorieuse. Restait donc Ginger Rogers qui avait pour elle de considérables atouts: elle était l'une des plus grandes stars d'Hollywood, ses films avec Fred Astaire avaient tous été de grands succès, et si son talent n'était plus à prouver, il ne demandait qu'à s'épanouir davantage avec des rôles tragiques; dès lors, quelle meilleure occasion pour les Oscars que de primer une actrice de comédie désireuse de jouer à contre-emploi? Avec tous ces avantages pour elle, Rogers ne pouvait pas perdre. Mais constitue-t-elle un bon choix pour autant? C'est ce que je vous propose de découvrir dès à présent.
Le consensus veut que Katharine Hepburn ait livré la meilleure interprétation parmi les candidates officielles, mais de fait, la victoire de Ginger Rogers était inévitable. En effet, Kate Hepburn sortait tout juste de sa période "Box Office Poison" et avait en outre déjà gagné, de telle sorte que même si The Philadelphia Story a donné un nouveau souffle à sa carrière, elle ne partait probablement pas favorite pour cet Oscar. De son côté, Bette Davis avait été honorée tout son content par le passé, de quoi laisser une certaine latitude aux trois autres candidates nommées pour la première fois. Martha Scott reprenait pour sa part son rôle de Broadway, mais elle était trop méconnue au cinéma pour pouvoir prétendre au titre. A l'inverse, Joan Fontaine s'était déjà fait un nom dans les années 1930, mais elle ne bénéficiait pas encore du statut de star qui aurait pu la rendre facilement victorieuse. Restait donc Ginger Rogers qui avait pour elle de considérables atouts: elle était l'une des plus grandes stars d'Hollywood, ses films avec Fred Astaire avaient tous été de grands succès, et si son talent n'était plus à prouver, il ne demandait qu'à s'épanouir davantage avec des rôles tragiques; dès lors, quelle meilleure occasion pour les Oscars que de primer une actrice de comédie désireuse de jouer à contre-emploi? Avec tous ces avantages pour elle, Rogers ne pouvait pas perdre. Mais constitue-t-elle un bon choix pour autant? C'est ce que je vous propose de découvrir dès à présent.
Je retire:
Martha Scott - Our Town: En faisant quelques recherches sur le film, j'ai découvert que les distributeurs français l'ont traduit par "Une petite ville sans histoire". Et ça n'est malheureusement que trop vrai: franchement, croyez-vous que je n'ai que ça à faire de regarder Fay Bainter et Beulah Bondi donner du grain à leurs poules, ou préparer des tartines pour leurs enfants? Concernant Martha Scott, son personnage est ennuyeux comme la pluie, la faute à un scénario qui se contente d'aligner des tranches de vie sans leur donner une signification particulière: "Lalala, je vais à l'école; lalala je me marie, lalal... oh... je meurs." D'ailleurs, l'actrice ne fait rien pour rendre l'héroïne plus intéressante: elle écarquille ses grands yeux pour montrer des regards vides et reste la bouche en coeur, tout ça pour se révéler à peu près aussi pétillante qu'un verre d'eau plate. Curieusement, c'est lorsqu'elle se voit en fantôme qu'elle apporte le plus de vie à son personnage, mais ces scènes arrivent trop tard pour permettre à l'actrice d'être réellement marquante. De toute façon, son rôle et son jeu sont trop vides de substance pour mériter d'être pris en compte.
Ginger Rogers - Kitty Foyle: Souvent décrié, l'Oscar de Ginger Rogers me semble parfaitement mérité. Certes, le film traîne peut-être un peu trop en longueur, mais avouons que la performance de l'actrice est une indéniable réussite. Pour commencer, Ginger joue tout en retenue, ce qui colle exactement à l'image d'une jeune femme de milieu modeste un peu impressionnée par l'homme qu'elle aime, et qui a bien conscience des difficultés d'une telle relation. De surcroît, son jeu sobre retranscrit fort bien les thèmes du doute et du choix cornélien qui tiraillent l'héroïne depuis le début, tout en reflétant le poids des codes sociaux pesant sur les femmes de ces années là: la conscience de Kitty qui intervient à travers son miroir en est une parfaite illustration. Par ailleurs, c'est sans efforts apparents que Rogers fait naître l'émotion sur son visage, notamment lorsqu'elle mêle la joie de retrouver son amant à la déception que lui cause une situation impossible à l'aune des convenances d'alors. Toutefois, loin de rester sur une note sombre, ce rôle est également éclairé par le dynamisme de l'actrice qui sait fort bien rendre l'humour d'une situation, comme le prouve son savoureux dialogue avec le médecin devant lequel elle fait semblant d'être évanouie afin de sauver son emploi. Tous ces aspects conduisent à un final très réussi où Ginger fait fusionner différentes émotions afin de rendre très crédible le choix de Kitty, preuve s'il en est qu'elle est tout à fait capable de briller même en dehors de ses rôles plus habituels de comédies. Il est juste dommage que le rôle soit moins séduisant qu'à l'accoutumée.
Katharine Hepburn - The Philadelphia Story: Bon, j'ai enfin revu The Philadelphia Story, et miracle, la quatrième tentative fut la bonne, puisque j'ai enfin réussi à apprécier le film à sa juste valeur: le scénario est génial, les acteurs sont fabuleux (minus un James Stewart un peu agaçant), et le tout m'a inconditionnellement diverti, même si pas au point de figurer dans mon top 10 des meilleures comédies américaines. Ceci dit, le film vient de faire un grand bond dans mon estime, et j'en suis fort heureux. Du coup, j'ai également plein de bonnes choses à dire sur la performance de Kate, qui à l'inverse de ce qu'indiquaient mes souvenirs antérieurs est en fait exceptionnellement excellente dans chacune de ses émotions. Elle est ainsi parfaite en ex-épouse hautaine de Cary Grant qui n'oublie cependant pas d'être extrêmement sympathique avec sa famille, très drôle lorsqu'elle joue de son image devant les journalistes, à grand renfort de sourires savoureusement forcés, voire carrément hilarante lorsqu'elle fait involontairement tomber un appareil photo compromettant. Cependant, lorsque les doutes s'installent et que la déesse commence à descendre de son piédestal, Hepburn devient encore meilleure en jouant parfaitement sur certaines fêlures (les explications avec son père sont brillantes), et Tracy n'en devient que d'autant plus sympathique en étant mise à nue. En outre, son jeu d'inimitié amoureuse avec Cary Grant fait des merveilles qui rappellent leurs grandes collaborations antérieures, tandis que ses rapports de plus en plus chaleureux avec les journalistes restituent toute la complexité de l'héroïne, et en définitive, seule la longue séquence d'ivresse la veille du mariage m'a un peu laissé sur ma faim. Le seul autre bémol qu'on pourrait relever, c'est que l'actrice joue principalement son propre rôle, mais c'est tellement bien fait qu'il est impossible de lui reprocher une quelconque facilité en la matière: la performance est superbe, et je suis totalement ravi de cette redécouverte plus que positive, bien qu'il y ait encore mieux parmi les actrices de l'année.
Ma sélection:
Bette Davis - The Letter: Non contente d'avoir été consacrée par son deuxième Oscar pour Jezebel, Bette Davis a mis la barre encore plus haut pour ses retrouvailles avec Wyler. En effet, The Letter me semble encore plus réussi, et la performance de Davis y est un éblouissement de tous les instants. Dès son entrée en scène, elle impose un personnage iconique de meurtrière qui ne se départit jamais de son image respectable afin d'être innocentée: ce rôle peut ainsi se lire comme une synthèse des thèmes davisiens par excellence, puisqu'on retrouve en cette héroïne le caractère impulsif d'une Joyce Heath, le côté manipulateur d'une Julie Marsden, mais aussi l'aspect touchant d'une femme désespérée qui parvient à s'attacher toute notre sympathie. Dans le même temps, le personnage préfigure également le minimalisme porté à son paroxysme dans The Little Foxes, dans la mesure où Davis rend tout le sel d'une situation par ses seuls regards, comme en témoigne cette scène où elle regarde en coin son avocat lors d'un dîner, sans oublier bien sûr sa confrontation légendaire avec Gale Sondergaard où le mépris que se vouent les deux femmes se passe de mots. Et bien entendu, l'inquiétude qu'on lit dans les yeux de Davis lorsqu'elle est baignée dans la pénombre d'un crépuscule malais est au-delà du sublime. Incontestablement, un excellent rôle qui annonce l'extase absolue de la troisième collaboration Wyler/Davis l'année suivante.
Vivien Leigh dans Waterloo Bridge: A l'inverse de Philadelphia Story, j'ai tout de suite aimé Waterloo Bridge, mais j'étais resté sur l'impression que la version de 1931 avait ma préférence, de telle sorte qu'au moment d'établir cette liste la première fois, j'avais moins envisagé Vivien Leigh comme une possibilité sérieuse que comme un doux souvenir agréable. A tort: sa performance est brillante, et les changements opérés par les scénaristes lui permettent de livrer une interprétation très personnelle du rôle, qui n'a ainsi rien à envier à celle de Mae Clarke. D'ailleurs, on pourrait même considérer la performance de Vivien comme un peu plus riche puisqu'elle doit souligner une évolution, Myra n'étant pas encore déchue lorsque s'ouvre le film. Et honnêtement, ce portrait de jeune danseuse sympathique qui se laisse tenter par une romance est magnifique. En fait, on croit absolument à cette première partie assez légère et somme toute aérienne, à l'image de la fameuse valse dans l'ombre avec Robert Taylor, tandis que la déception liée à la guerre n'est jamais appuyée, comme on pouvait s'y attendre de la part d'une actrice aussi talentueuse. Par la suite, les débuts difficiles suite au renvoi de l'héroïne par la maîtresse de ballet sont encore rendus avec une grande justesse, de la sévérité dans le regard face à la nouvelle profession de la meilleure amie, à la séquence au restaurant, brillamment balancée entre ivresse et inquiétude. Vraiment, toutes ces scènes sont jouées avec brio, si bien que lorsqu'on arrive à la déchéance ultime à la gare, on imagine sans peine que le personnage en soit arrivé là, d'autant que Vivien sait absolument bien aguicher le chaland sans pour autant rien perdre de sa distinction. Quant au dernier acte, c'est une fois encore parfait, de l'émotion incrédule lors des retrouvailles à la complicité nouée très rapidement avec les membres de la maisonnée, avant d'aboutir à cette honte pesante qui revient hanter l'héroïne au fur et à mesure qu'elle s'approche d'un destin éclatant. En somme, c'est vraiment très bon, touchant mais sans verser dans le moindre sentimentalisme, et l'équilibre savamment construit entre romantisme et prosaïque rend cette performance vraiment incontournable.
Rosalind Russell - His Girl Friday: Un an après sa performance démentielle dans The Women, Rosalind Russell a opté pour un tout autre type d'héroïne comique puisqu'à l'inverse de Sylvia Fowler, Hildy Johnson frappe d'emblée par son caractère calme et posé. Pour commencer, sa scène d'ouverture avec Cary Grant fait des étincelles et rien n'est plus jouissif que voir ces monuments de la comédie américaine se donner la réplique, le tout dans une ambiance qui n'est pas sans faire écho à The Awful Truth avec un Ralph Bellamy dans un rôle similaire de fermier texan. Mais outre l'aspect comédie et relations sentimentales, le film et la performance de Russell trouvent un second point fort grâce à une satire des médias qui permet de complexifier tous les personnages: Cary Grant a beau être sympathique, il n'en est pas moins un odieux opportuniste, et voilà qui déteint sur sa partenaire qui sait très bien rendre les contradictions d'une Hildy qui conserve ses scrupules mais n'hésite pas à faire passer l'information en priorité. Et non contente de livrer une prestation absolument triomphante, Roz réussit l'exploit rarissime de parler avec un débit proprement hallucinant dès que l'intrigue s'emballe, et ce tout en restant parfaitement compréhensible, de quoi mettre plus que jamais en valeur ses répliques délicieuses et savoureuses. His Girl Friday est donc un excellent rôle pour elle, peut-être son meilleur.
Margaret Sullavan - The Shop Around the Corner: S'il y avait un film pour lequel nommer Margaret Sullavan aux Oscars, ce n'était certainement pas pour Three Comrades, mais bel et bien pour ce chef-d'oeuvre de Lubitsch qui m'émerveille toujours davantage à chaque visite. Déjà, sa Klara Novak est un personnage tellement attachant qu'elle se fond à la perfection dans ce petit monde ultra touchant des employés d'un magasin à Budapest. On ressent donc très rapidement beaucoup d'empathie envers Klara qui reste tout à fait charmante sans se départir de sa personnalité. Dès lors, j'aime énormément l'approche de l'actrice dans ses rapports houleux avec James Stewart, devant qui elle reste toujours courtoise tout en sachant très bien lui dire les choses en face. L'alchimie entre les deux acteurs est ainsi portée à son paroxysme lorsque Stewart est le premier à faire une découverte conséquente sur sa collègue alors que celle-ci ne se doute encore de rien, de quoi rendre encore plus étincelant un scénario qui devait à mon avis être déjà excellent sur le papier. Décidément, ce film empreint de nostalgie est absolument divin, et rien ne me semble plus agréable que cette ambiance admirablement rendue par des interprètes devant lesquels on ne peut tarir d'éloges. Sullavan y trouve très certainement le rôle de sa vie.
Voilà qui est dit. Après, 1940 étant une très bonne année en ce qui concerne les performances d'actrices, il pourrait y avoir d'autres alternatives tout aussi honorables, mais à mes yeux les cinq candidates que je viens de sélectionner sont toutes tellement sublimes que ma liste me convient parfaitement. Mais qui, parmi elles, va recevoir le prix si convoité? La gagnante est...
Voilà qui est dit. Après, 1940 étant une très bonne année en ce qui concerne les performances d'actrices, il pourrait y avoir d'autres alternatives tout aussi honorables, mais à mes yeux les cinq candidates que je viens de sélectionner sont toutes tellement sublimes que ma liste me convient parfaitement. Mais qui, parmi elles, va recevoir le prix si convoité? La gagnante est...
Vivien Leigh - Waterloo Bridge
dignes d'un Oscar: Bette Davis (The Letter), Joan Fontaine (Rebecca), Katharine Hepburn (The Philadelphia Story), Vivien Leigh (Waterloo Bridge), Rosalind Russell (His Girl Friday), Margaret Sullavan (The Shop Around the Corner): voir ci-dessus.
dignes d'une nomination: Greer Garson (Pride and Prejudice); parce qu'elle y est aussi futile que spirituelle, toujours piquante même lorsqu'elle parle chiffons, et toujours charmante même lorsqu'elle congédie les dames de la haute société. Le ton du film, en décalage avec l'histoire originelle, rend sans doute sa performance quelque peu étrange, mais Garson n'en reste pas moins une candidate de choix, même si je lui préfère tout de même des Lizzie Bennet ultérieures choix, bien que pour les retrouver il faille en passer par la télévision. Ginger Rogers (Kitty Foyle): voir ci-dessus.
séduisantes: Claudette Colbert (Arise, My Love): "Hey, you're not bad at all!" Car bien que le film s'égare entre screwball comedy et drame de guerre, Claudette rayonne à nouveau de mille feux par son charisme et son naturel désarmant devant la caméra. Bette Davis (All This, and Heaven Too): une gigantesque production en costumes trop figée pour parvenir à la cheville de Gone with the Wind, avec cependant une bonne performance de Davis, toutefois bien loin des hauteurs prodigieuses de ses grands rôles de la même période. Marlene Dietrich (Seven Sinners): on pense ce qu'on veut du film et de son synopsis de comptoir (Bijou doit convaincre "qu'elle ne brisera que des cœurs, pas les chaises de bar"), ça n'empêche nullement Marlene de crever l'écran, et les quelques larmes qui perlent par moment sur son visage sont loin de la desservir. Et puis, sa façon de prononcer "baaaaaaaad influence" lui fait gagner de multiples points! Irene Dunne (My Favorite Wife): une charmante performance d'actrice qui n'a toutefois pas la force de ses autres collaborations avec Cary Grant. Miriam Hopkins (Virginia City): dans cet excellent western qui se garde bien de prendre parti entre Yankees et Sudistes, Miriam est toujours très bien sans être aussi exceptionnelle que par le passé, quoique son lever de jambes d'une souplesse sans égal sur Battle Cry of Freedom vaille son pesant d'or. Jeanette MacDonald (New Moon): parce qu'elle trait une chèvre et qu'elle me fait hurler de rire, comme d'habitude, en dépit d'une dernière réplique atrocement atroce. Ginger Rogers (Primrose Path): je n'ai plus un souvenir très précis du film et de la performance d'actrice, mais autant j'avais assez peu accroché à l'histoire, lui préférant même les aventures de Kitty Foyle, pourtant considéré comme un moins bon film, autant je n'ai jamais eu aucun reproche à faire à Ginger dans ce rôle. Mais je l'ai toujours préféré dans Kitty de toute façon. Margaret Sullavan (The Mortal Storm): une autre belle performance de Margaret Sullavan, dans un très bon film où elle injecte beaucoup de personnalité à l'héroïne, quoique je sois un peu plus sensible à sa Klara de la boutique au coin de la rue.
ratées: Joan Crawford (Susan and God): une actrice qui ne me laisse même pas en placer une pour dire à quel point sa performance est mal calculée car beaucoup trop forcée. "Pia pia pia pia pia, et je pousse cette pauvre Rita Hayworth d'une pichenette, et pia pia pia pia pia, je parle, je parle, je parle à n'en plus finir, de façon à ennuyer tout le monde." Bref, Crawford n'est clairement pas dans son élément, et elle en fait beaucoup trop pour faire rire ne serait-ce qu'une fraction de seconde, ce qui est bien dommage au demeurant, car la voir sortir des sentiers battus avait l'air alléchant sur le papier. Martha Scott (Our Town): ce n'est tout de même pas catastrophique, mais plus inexpressive, tu meurs.
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