Au programme:
Isabelle Adjani - Camille Claudel
Pauline Collins - Shirley Valentine
Jessica Lange - Music Box
Michelle Pfeiffer - The Fabulous Baker Boys
Jessica Tandy - Driving Miss Daisy
Toutes deux victorieuses aux Golden Globes, Michelle Pfeiffer et Jessica Tandy formèrent cette année-là l'essentiel de la compétition. Et c'est finalement la seconde qui emporta le trophée ultime, probablement en raison de son âge et du succès de son film (couronné par quatre Oscars pour neuf nominations), ce qui lui permit de devenir la personne la plus âgée à avoir été à la fois nommée et récompensée, avant que Christopher Plummer ne la détrône l'année dernière, en espérant que lui-même sera supplanté par Emmanuelle Riva d'ici peu. Quant à Michelle Pfeiffer, elle était au pic de sa popularité dans ces années-là, mais on a pu penser qu'elle pourrait aisément gagner un peu plus tard, ce qui ne fut hélas pas le cas. De son côté, Jessica Lange achevait brillamment la décennie la plus prolifique de sa carrière avec une cinquième nomination, mais son prix du second rôle remporté en 1982 et les mauvaises critiques que reçut Music Box n'en firent pas une concurrente de premier ordre. Pauline Collins, pour sa part, n'avait aucune chance : elle débarquait tout juste au cinéma après une carrière théâtrale et télévisée, aussi ne pouvait-elle prétendre au titre à l'aune de sa non-intégration au système hollywoodien. Isabelle Adjani, enfin, renouvelait la formule gagnante biopic-folle-XIXe-siècle qui l'avait introduite avec grand retentissement sur la scène internationale quinze ans auparavant, mais 1989 n'était clairement plus son moment à Hollywood, sa nomination relativement inattendue étant en soi un honneur.
De mon côté, l'année est plutôt alléchante à première vue, mais le détail me donne envie de partir dans d'autres directions. La preuve en images!
Je retire:
Jessica Tandy - Driving Miss Daisy: J'ai vu ce film le même jour que Shirley Valentine, et sur le moment j'étais plutôt tenté de sélectionner Collins au détriment de Tandy, la première bénéficiant d'un personnage aux enjeux plus intéressants. Mais avec le recul, c'est finalement la seconde qui l'emporte parce que d'une part, c'est Jessica Tandy et que quoi qu'elle fasse elle en impose, et d'autre part elle figure dans un film qui sans être un chef-d'oeuvre est tellement mieux filmé que je préfère orienter ma liste dans cette direction. Mais concernant la performance de l'actrice, qu'avons-nous exactement? Un rôle standard de vieille dame qu'elle manie avec beaucoup d'humour, en façonnant de façon attendue un personnage distant et suspicieux qui dissimule un cœur d'or sous ce vernis. Dans ce cadre, les meilleures scènes sont celles qui entérinent la complicité de l'interprète avec Morgan Freeman, à commencer par cet apprentissage de la lecture au beau milieu d'un cimetière, avec en point d'orgue le trip en Alabama, où Tandy se révèle plus charismatique que jamais. Personnellement, je suis moins touché par le dernier tiers du film où l'héroïne a vieilli de vingt ans et ne peut plus se nourrir elle-même, ces scènes-là alourdissant à mon sens une relation d'amitié qui aurait gagné à être traitée sur une période plus brève, et tendant également trop à chercher la sympathie du spectateur envers les protagonistes. Mais avouons que l'actrice reste malgré tout lumineuse sous cette détérioration physique.
Jessica Tandy - Driving Miss Daisy: J'ai vu ce film le même jour que Shirley Valentine, et sur le moment j'étais plutôt tenté de sélectionner Collins au détriment de Tandy, la première bénéficiant d'un personnage aux enjeux plus intéressants. Mais avec le recul, c'est finalement la seconde qui l'emporte parce que d'une part, c'est Jessica Tandy et que quoi qu'elle fasse elle en impose, et d'autre part elle figure dans un film qui sans être un chef-d'oeuvre est tellement mieux filmé que je préfère orienter ma liste dans cette direction. Mais concernant la performance de l'actrice, qu'avons-nous exactement? Un rôle standard de vieille dame qu'elle manie avec beaucoup d'humour, en façonnant de façon attendue un personnage distant et suspicieux qui dissimule un cœur d'or sous ce vernis. Dans ce cadre, les meilleures scènes sont celles qui entérinent la complicité de l'interprète avec Morgan Freeman, à commencer par cet apprentissage de la lecture au beau milieu d'un cimetière, avec en point d'orgue le trip en Alabama, où Tandy se révèle plus charismatique que jamais. Personnellement, je suis moins touché par le dernier tiers du film où l'héroïne a vieilli de vingt ans et ne peut plus se nourrir elle-même, ces scènes-là alourdissant à mon sens une relation d'amitié qui aurait gagné à être traitée sur une période plus brève, et tendant également trop à chercher la sympathie du spectateur envers les protagonistes. Mais avouons que l'actrice reste malgré tout lumineuse sous cette détérioration physique.
Jessica Lange - Music Box: La performance de l'actrice n'est pas en cause, mais j'avoue d'emblée rester quelque peu circonspect devant le film. Alors, certes, je ne nie pas m'être laissé prendre au jeu de ce drame judiciaire et familial, mais tout ça pour en arriver là? Avec au passage une leçon pataude et pleine de clichés sur le devoir de mémoire? Hmm, voilà qui me laisse perplexe. Ceci dit, Jessica Lange parvient à se hisser nettement au-dessus du tout puisqu'elle sait puiser dans les moindres recoins de son personnage afin d'extraire celui-ci des schémas simplistes des autres protagonistes. Elle s'investit dès lors à fond dans le film pour montrer comment le doute s'installe chez l'héroïne qui, d'assez sûre d'elle au départ, se met à soupçonner le pire au sein de son propre foyer. Son portrait de femme forte et déterminée rend donc crédible son travail d'avocate, tandis que sa sensibilité qui perce dans différentes scènes arrive à point nommé pour nuancer l'héroïne comme il se doit. Il est cependant dommage qu'on nous inflige cette grande confrontation finale vue et revue, même si l'actrice est parfaitement adéquate dans la façon d'exprimer les émotions du personnage à ce stade de l'intrigue. Une bonne performance, donc, qui aurait toutefois mérité un meilleur support.
Pauline Collins - Shirley Valentine: Mettons nous d'accord: il s'agit d'une bonne performance. Lauréate du Tony Award pour ce même rôle qu'elle avait tenu sur scène l'année précédente, l'actrice est tout particulièrement à l'aise pour en faire ressortir les enjeux. Elle sait ainsi parfaitement mêler l'humour à l'émotion dans ses innombrables monologues de femme au foyer délaissée, et se montrer également très drôle dans ses dialogues avec les autres protagonistes, qu'elle parle travaux, cuisine ou relations. Le problème, c'est que le film est loin de faire honneur à son interprète principale. En effet, si à l'origine cette histoire bâtie autour d'un unique monologue pouvait supposément permettre à l'actrice de briller sur les planches, la transposition au cinéma, et par-là même l'inclusion de dialogues coupant les réflexions de l'héroïne, donne une impression de bizarrerie et de maladresse. Sans compter que l'ensemble est particulièrement mal filmé, depuis ces décors grecs sortis tout droit de l'appareil photo jetable d'une enfant de cinq ans à cette scène de cul grotesque qui ne s'épargne aucun cliché via la fréquence du ressac. Dès lors, Pauline Collins fait certes un bon travail et s'élève nettement au-dessus du tout, mais son rôle devait avoir plus de sens à la scène qu'au cinéma.
Ma sélection:
Isabelle Adjani - Camille Claudel: J'idolâtre Adjani, je vénère Claudel, aussi n'ai-je pas besoin de préciser que je suis un fan inconditionnel de ce rôle. Certes, on pourra m'objecter que ce personnage n'est pas un challenge des plus difficiles pour une actrice de la trempe d'Adjani, mais avouons que voir l'actrice évoluer dans le domaine des arts et plonger petit à petit dans une paranoïa aiguë, le tout à une époque absolument fascinante, reste un plaisir de tous les instants. Adjani n'a en effet pas son pareil pour brosser le portrait d'une artiste de génie vivant au rythme de ses passions et, comme le laisse entrevoir ce commentaire d'un Rodin jaloux, l'actrice comme le personnage savent fort bien exalter la vie comme la mort à travers leur art. Ainsi, le jeu de l'interprète est tellement prenant qu'on a sans cesse envie d'effleurer les sculptures de Camille, de les étreindre et les caresser, avant qu'un glissement vers la folie, très lisible et fort bien amené, ne vienne emporter le spectateur de façon saisissante vers un savant jeu d'autodestruction plus ou moins conscient. Cerise sur le gâteau, l'alchimie qui se dégage des rapports entre Adjani et Depardieu fait des merveilles, de même que les relations bien exploitées entre l'héroïne et sa famille achèvent de faire entrer cette performance dans la légende.
Michelle Pfeiffer - The Fabulous Baker Boys: Dans son rôle le plus iconique, Michelle Pfeiffer chante, émeut et fait rire avec un personnage complexe qu'elle compose avec brio. Les critiques dithyrambiques quant à cette performance n'ont d'ailleurs pas manqué de la comparer avec celles des grandes stars du Golden Age, et il est tout à fait exact qu'à partir de l'entrée fracassante de l'actrice dans le film, il est bien difficile d'en détourner le regard tant elle a le don de vous scotcher à l'écran. Il faut dire qu'elle chante divinement bien dès son premier essai, se révélant au passage comme une idéale chanteuse de jazz, ce talent si particulier culminant dans cette extatique représentation du Nouvel An où l'artiste se produit dans des poses langoureuses sur un piano. Pfeiffer sait ainsi parfaitement assurer le show musicalement parlant, mais ce n'est évidemment qu'une des multiples facettes de sa performance puisqu'elle se montre également excellente dans tous les autres registres. Susie est en effet divinement drôle dans sa manière de ne jamais se laisser marcher sur les pieds, mais elle est aussi absolument touchante dans ses rapports des plus alchimiques avec Jeff Bridges, atteignant par-là même des sommets en mêlant ces diverses émotions dans ses sourires, pour notre plus grand bonheur.
Annette Bening - Valmont: Un an après Glenn Close, Annette Bening a repris le rôle de la marquise de Merteuil pour en livrer une version différente, et je dois dire que je suis tout autant charmé que par la première. Après, il est dommage que les deux films soient sortis en un laps de temps aussi restreint, car on ne peut s'empêcher de les comparer, ce qui donne l'avantage à la brillante version de Frears. Mais heureusement, Bening ne pâtit jamais de la comparaison, surtout qu'elle domine totalement le reste du casting, dont Colin Firth dans le rôle-titre. Elle livre ainsi une interprétation très sexy de Merteuil, se basant sur un charme inégalable qui renforce totalement son esprit machiavélique : gardant ses frustrations pour elle et faisant preuve d'un humour notoire, elle est tellement affable et tellement souriante, qu'on a totalement envie de se laisser prendre au piège de sa séduction quand bien même on connaît le fin mot de l'histoire, et cette sournoiserie me semble tout aussi payante que celle plus marquée dont faisait preuve Glenn Close. A l'inverse, Annette Bening a peut-être moins de détresse à jouer dans cette adaptation plus libre, mais elle n'oublie cependant pas de rester totalement marquante en révélant une audace délirante qui sied parfaitement à sa lecture du personnage, comme en témoignent tous les airs de défis qu'elle lance à la ronde en position de faiblesse, même avec une épée pointée sur son cou! Vraiment, un début fracassant pour une actrice légendaire.
Meg Ryan - When Harry Met Sally: Bon d'accord. J'ai longtemps lutté de crainte de tomber sur une comédie romantique standard, mais il me faut avouer que je fus très agréablement surpris, grâce à un scénario et des personnages fouillés rappelant davantage Woody Allen que les megryaneries des 1990's. Et certes, Meg Ryan n'est peut-être pas une très grande actrice, pas même ici où elle ne peut s'empêcher de grimacer ou de très mal jouer la tristesse, mais il n'en reste pas moins que quelque chose fonctionne énormément dans ce rôle, un je-ne-sais-quoi ne tenant pas seulement à la très bonne écriture du personnage. Elle doit en fait incarner de multiples émotions, et force est de constater qu'elle s'en tire plutôt pas mal, hormis les quelques réserves émises à l'instant. Elle se révèle ainsi sincèrement drôle dans le registre comique, avec en point d'orgue la séquence la plus célèbre du film qu'elle rend avec un brio certain, au point de toujours faire rire bien que la scène soit vue et revue; mais elle est aussi très touchante lorsqu'il lui faut être plus sérieuse, au point qu'on parvient totalement à s'identifier à ses problèmes. Disons que pour briller, il lui sied mieux de rester dans un jeu assez sobre puisque les excès ne lui réussissent pas vraiment, mais dans tous les cas, l'impression est plus que positive, et l'engouement de taille. Et puis, quoique loin de lui arriver à la cheville, Meg (ou Sally?) fait vraiment écho à Diane Keaton, de quoi suffire à la valoir sa nomination.
Meg Ryan - When Harry Met Sally: Bon d'accord. J'ai longtemps lutté de crainte de tomber sur une comédie romantique standard, mais il me faut avouer que je fus très agréablement surpris, grâce à un scénario et des personnages fouillés rappelant davantage Woody Allen que les megryaneries des 1990's. Et certes, Meg Ryan n'est peut-être pas une très grande actrice, pas même ici où elle ne peut s'empêcher de grimacer ou de très mal jouer la tristesse, mais il n'en reste pas moins que quelque chose fonctionne énormément dans ce rôle, un je-ne-sais-quoi ne tenant pas seulement à la très bonne écriture du personnage. Elle doit en fait incarner de multiples émotions, et force est de constater qu'elle s'en tire plutôt pas mal, hormis les quelques réserves émises à l'instant. Elle se révèle ainsi sincèrement drôle dans le registre comique, avec en point d'orgue la séquence la plus célèbre du film qu'elle rend avec un brio certain, au point de toujours faire rire bien que la scène soit vue et revue; mais elle est aussi très touchante lorsqu'il lui faut être plus sérieuse, au point qu'on parvient totalement à s'identifier à ses problèmes. Disons que pour briller, il lui sied mieux de rester dans un jeu assez sobre puisque les excès ne lui réussissent pas vraiment, mais dans tous les cas, l'impression est plus que positive, et l'engouement de taille. Et puis, quoique loin de lui arriver à la cheville, Meg (ou Sally?) fait vraiment écho à Diane Keaton, de quoi suffire à la valoir sa nomination.
Kathleen Turner - The War of the Roses: Pauline Collins et Jessica Tandy peuvent être drôles tout leur content dans leurs rôles respectifs, personne ne bat Kathleen Turner dans le registre comique en 1989. En effet, dans ses retrouvailles avec Michael Douglas après leurs amusantes collaborations aventurières du milieu de la décennie, l'actrice se montre toujours autant charismatique au point de faire de nombreuses étincelles dès qu'elle apparaît à l'écran. Et justement, rien n'est plus jouissif que de la voir donner tout ce qu'elle a dans le ventre dans ce jeu de massacre particulièrement jubilatoire, et ce en réussissant l'exploit d'être monstrueusement hilarante (et c'est un euphémisme) en conservant tout son sérieux en apparence. De surcroît, elle trace son personnage de façon si cohérente que tous ses actes, même les plus excentriques, paraissent tout à fait normaux au regard des sentiments de cette héroïne en pleine crise de la quarantaine. Dès lors, aux côtés de son excellent partenaire, Kathleen Turner est constamment à hurler de rire dans une série de scènes toutes plus féroces les unes que les autres, depuis ces dialogues crépitants dans la chambre à coucher à ces ébats cultissimes au beau milieu d'un lustre, en passant par tous ces autres moments redoutablement comiques.
Voilà ce qu'il en est de mes goûts, sachant que même si la concurrence est rude entre la machiavélique Annette, la virtuose Isabelle, l'hilarante Kathleen et la sublime Michelle, Meg Ryan est loin d'avoir démérité et reste totalement digne de cette distinction pour l'unique sommet de sa carrière. Cependant, mon prix 1989 se joue entre les quatre autres qui m'ont toutes quatre absolument subjugué. And the award goes to...
En définitive, le choix final est quasi impossible mais 1989 reste plus que jamais LE moment Pfeiffer. Susie Diamond est incontestablement le rôle phare de sa carrière et lui permet de brosser un personnage complexe qui traverse une multitude d'émotions, tout en se payant le luxe d'éblouir dans de sublimes scènes chantées : Michelle Pfeiffer est donc sans aucun doute l'actrice de l'année. Sur ce, avec Meg Ryan assurée d'avoir la cinquième place, j'ai du mal à classer les trois autres. On va dire que dans l'immédiat, j'ai un assez gros coup de cœur pour Bening qui me fascine de plus en plus via tous les personnages très variés qu'elle a joués dans sa carrière, mais Turner et Adjani dans leur zone de confort sont tout autant géniales, aussi m'est-il vraiment difficile de les départager, surtout pour des registres aussi différents.
Quant aux honorable mentions, j'aime beaucoup Mia Farrow dans Crimes and Misdemeanors mais j'aurais plutôt tendance à la nommer en second rôle aux côtés d'Anjelica Huston. J'attends également de découvrir Andie MacDowell dans Sex, Lies and Videotape, dont j'entends partout le plus grand bien, quoique je sois plus que réticent envers une "actrice" qui m'évoque avant tout de la crème antiride. Mais peut-être le vaut-elle bien, pour le coup... Autrement, c'est tout ce que j'ai à vous proposer dans l'immédiat, sous réserves de nouvelles découvertes. Ceci dit, ma sélection m'emballe totalement, et je n'ai pas vraiment envie d'en changer!
Voilà ce qu'il en est de mes goûts, sachant que même si la concurrence est rude entre la machiavélique Annette, la virtuose Isabelle, l'hilarante Kathleen et la sublime Michelle, Meg Ryan est loin d'avoir démérité et reste totalement digne de cette distinction pour l'unique sommet de sa carrière. Cependant, mon prix 1989 se joue entre les quatre autres qui m'ont toutes quatre absolument subjugué. And the award goes to...
Michelle Pfeiffer - The Fabulous Baker Boys
Quant aux honorable mentions, j'aime beaucoup Mia Farrow dans Crimes and Misdemeanors mais j'aurais plutôt tendance à la nommer en second rôle aux côtés d'Anjelica Huston. J'attends également de découvrir Andie MacDowell dans Sex, Lies and Videotape, dont j'entends partout le plus grand bien, quoique je sois plus que réticent envers une "actrice" qui m'évoque avant tout de la crème antiride. Mais peut-être le vaut-elle bien, pour le coup... Autrement, c'est tout ce que j'ai à vous proposer dans l'immédiat, sous réserves de nouvelles découvertes. Ceci dit, ma sélection m'emballe totalement, et je n'ai pas vraiment envie d'en changer!
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