Considérée comme le grand film américain de 1936 (3 Oscars dont meilleur film), cette superproduction de trois heures ne manque évidemment pas de charme, malgré certains défauts qui ne donnent pas forcément envie de la visiter souvent, ou de la couronner comme meilleure oeuvre d'une année comptant au moins Modern Times et My Man Godfrey parmi ce qu'Hollywood a fait de mieux. Qu'en est-il dans le détail?
On notera tout d'abord que sur le plan technique, The Great Ziegfeld est très réussi. Les décors, supervisés par l'équipe du génialissime Cedric Gibbons, sont à ravir, à commencer par les monuments de la fête foraine, aux contours ceints de brillantes ampoules, en passant par le générique, aux noms scintillants comme d'immenses enseignes, et à vrai dire, même le salon de musique de Ziegfeld père, décoré beaucoup plus sobrement, reste meublé avec beaucoup d'élégance. Les numéros musicaux ne sont pas en reste, avec ces colonnes joliment disposées autour d'Harriet Hoctor, ces roulottes de cirque bien reconstituées et surtout ce gigantesque gâteau de mariage rotatif contenant des dizaines de figurants, probablement le clou du spectacle. Ces décors extravagants sont encore bien mis en valeur par chaque photographe (le film en emploie cinq!), mention spéciale à l'éclairage des numéros dansés qui fait bien ressortir de nombreux costumes éclatants sur fond noir. Ces créations vestimentaires, précisément conçues par l'incontournable Adrian, sont d'ailleurs toutes plus variées les unes que les autres pour un éblouissement de tous les instants, depuis les habits rétro et le canotier de Ziegfeld à la robe et chapeau extrêmement chics de Virginia Bruce, quand celle-ci vient "consoler" le héros après son divorce, en passant par les robes de marquises laissant vite la place aux tenues orientales de Madame Butterfly lors des passages musicaux. En tout cas, ce n'est pas un hasard si l'on retrouve Gibbons et Adrian aux commandes de Romeo and Juliet, Camille et San Francisco la même année, tant la MGM aurait eu du mal à se passer de leur génie.
Un petit bémol néanmoins pour les chorégraphies puisque concrètement, les danseurs n'ont pas grand chose à faire à part lever la jambe à l'occasion, la beauté du spectacle venant surtout de la mise en scène et les figurants n'ayant plus qu'à porter de jolis costumes sur des plateaux tournants. Mais Seymour Felix n'a certainement pas volé son Oscar du meilleur chorégraphe pour son tableau "A Pretty Girl Is Like a Melody", tant les créations visuelles sont florissantes.
Un petit bémol néanmoins pour les chorégraphies puisque concrètement, les danseurs n'ont pas grand chose à faire à part lever la jambe à l'occasion, la beauté du spectacle venant surtout de la mise en scène et les figurants n'ayant plus qu'à porter de jolis costumes sur des plateaux tournants. Mais Seymour Felix n'a certainement pas volé son Oscar du meilleur chorégraphe pour son tableau "A Pretty Girl Is Like a Melody", tant les créations visuelles sont florissantes.
La réussite technique est alors indéniable, bien qu'en dehors des numéros musicaux la mise en scène de Leonard reste plus conventionnelle, aussi est-il assez dommage qu'un divertissement de cette envergure ne soit pas au service d'une histoire plus digne d'intérêt. Car William Anthony McGuire a beau avoir tenté de brosser un portrait assez réaliste de son héros, il a aussi tenu à tout raconter dans les moindres détails, depuis les débuts difficiles au décès, en passant par l'étalement de la vie sentimentale qu'on pourrait simplifier par: il sort avec elle, puis elle, et enfin elle, et il meurt. Certes, ces épisodes amoureux permettent au moins de développer un personnage secondaire, Anna, mais dans l'absolu ça n'apporte pas grand-chose au portrait d'un homme d'abord défini par son travail, d'où l'impression de suivre une histoire composée de fragments quotidiens assemblés, cependant bien équilibrés par des numéros musicaux qui arrivent toujours à point nommé pour divertir quand l'ennui menace. Mais concernant le personnage central, seul le début du film parvient à captiver, lorsque Ziegfeld tente de faire carrière à la foire malgré la présence d'un rival encombrant, et ce avec un soutien assez modéré de son père qui aurait préféré le voir devenir musicien. En réalité, on aurait pu clore le film en apothéose sur un grand numéro musical, après avoir suivi une trajectoire passionnante sur l'élaboration de spectacles grandioses et raffinés à partir d'un début de carrière dans un cirque sans prestige, mais trois heures de sentiments qui ne font même pas varier la créativité du héros, c'est trop!
Les acteurs ont donc beaucoup à faire pour piquer l'intérêt là où le scénario pèche, même si l'interprétation est un peu éclipsée par l'esthétique du film.
William Powell est pour sa part très bon au début, mais à l'image du scénario, sa performance perd en vigueur une fois la carrière du personnage lancée, à partir de quoi il n'a plus qu'à se laisser grisonner les cheveux en se donnant le beau rôle avec complaisance, sans apporter la moindre complexité au héros vieillissant. Malgré tout, il est assez fabuleux dans le premier tiers du film: il reste ainsi charmant et ne s'apitoie jamais sur son sort lorsque son spectacle ne marche pas, allant même jusqu'à réconforter Monsieur Muscles, et il conserve toujours plein d'entrain, marchant vite et parlant fort dès qu'il lui vient une idée de génie. Il n'hésite également pas à saluer son rival en toutes circonstances et les regards narquois qu'il lui jette lorsque la situation se retourne à son avantage sont constamment drôles. La séquence avec son père est également réussie, puisqu'il rit toujours avec décontraction même quand celui-ci lui fait des reproches, même si dans l'ensemble le meilleur moment reste son échange avec la fillette qui prend des cours de piano, avec qui il crée une complicité assez électrique. Dommage, donc, que passée la première heure l'acteur n'ait plus grand chose à faire, hormis vaguement tenter de retenir Luise Rainer après un malentendu et vieillir sans être vraiment crédible. Finalement, seule sa rencontre avec Myrna Loy ravive momentanément la flamme de sa performance, surtout quand il se montre impatient de la retrouver en plein bal. Disons que par comparaison avec After the Thin Man, Libeled Lady et My Man Godfrey, son portrait de Ziegfeld reste clairement le moins intéressant de la plus glorieuse année de sa carrière. Mais dans l'ensemble, cette performance incomplète soutient assez bien le film, à la différence de l'interprétation de...
... Luise Rainer, qui dotée du personnage le plus intéressant n'a finalement rien de mieux à faire que le massacrer à chaque seconde. Et d'accord, j'admets que ce genre d'approches pouvait plaire à l'époque, mais lorsque l'on note la modernité de jeu d'actrices comme Irene Dunne, difficile de croire que personne n'ait été sceptique dès la sortie du film. Après, il est de notoriété publique que les Oscars n'ont jamais beaucoup aimé la subtilité, et toujours préféré les actrices capables d'en faire des tonnes (cf les rôles pour lesquels Pickford, Dressler, Hayes, Hepburn et Davis ont été récompensées avant Rainer), mais il faut quand même se rendre à l'évidence: le résultat est désastreux. Pour commencer, son entrée en scène est catastrophique: elle surjoue horriblement, écarquille les yeux à plus d'une occasion, agite les mains, prend une voix de petite fille, fait des "Pouf", des "Ou-la-la", et compose finalement une espèce de sous-diva maniérée suintant la bêtise et la suffisance, à laquelle il est impossible de s'attacher tant elle exaspère dès les premières minutes.
Je me demande dans quelle mesure Rainer a pris parti de jouer le personnage de la sorte, et je ne sais pas non plus comment on percevait Anna Held vingt ans après sa mort, mais force est de constater que Rainer, qui n'en avait jamais entendu parler, est loin de faire honneur à son modèle, un comble d'ailleurs, puisque le scénario s'ingénie à rendre Anna sympathique en soulignant bien qu'il faille s'apitoyer sur elle. En tout cas, on est loin d'une comédienne coquine de vaudeville, Rainer présentant une héroïne franchement stupide: elle prend l'air outré dès qu'on ne lui fait pas un compliment par réplique, minaude effroyablement dès qu'on la flatte, et change d'avis comme une girouette en pleine tempête tropicale: "Ouuuuh! Indiaaaaaans! I don't like America!" "Yes, but you love New York, don't you?" "And New York loves meeeee!" En fait, même quand on pense qu'elle fait preuve de personnalité et qu'elle ne perd pas le nord lors de sa négociation du contrat avec Ziegfeld, elle fait tellement de gestes ampoulés, et semble toujours si imbue d'elle-même, qu'elle passe pour une idiote. Du coup, l'effet comique voulant qu'elle congédie Ziegfeld avec une colère très mal jouée, puis le rappelle dès qu'elle change d'avis, tombe constamment à plat tant elle insupporte, au point qu'on attend vivement qu'elle quitte la scène.
Autrement, ses instants de tendresse avec Powell sont joués mollement sans aucune imagination, et concernant ses numéros musicaux, elle ne sait objectivement pas chanter, encore que ça ne pose pas vraiment problème car pour du vaudeville du début du siècle, sa voix bêlante semble plutôt bien adaptée. Après tout, si des "chanteuses" aussi effrayantes que Mistinguett parvenaient à faire carrière en France à la même époque, pourquoi pas l'Anna Held de Luise Rainer aux Etats-Unis? Bref, toujours est-il que la performance ne s'améliore guère par la suite, l'actrice se prenant de moins en moins pour une diva et de plus en plus pour une gamine ("J'ai de nouveaux bijoux!!!"), et seuls les moments où elle remarque l'intérêt de plus en plus marqué de Ziegfeld pour sa nouvelle recrue, Virginia Bruce, donnent un peu d'épaisseur au personnage. On la retrouve enfin un peu plus tard pour sa dernière grande scène qui lui a valu l'Oscar, lorsqu'elle félicite son ancien mari pour son remariage, mais là encore, c'est assez laborieux: il lui faut dix minutes avant de se décider à parler au téléphone ("Noooo, I can't speak to him todayyyy!"), et alors qu'elle était enfin parvenue à se composer un beau visage triste en apprenant la nouvelle par la presse, voilà qu'elle en massacre aussitôt l'effet en faisant sa petite souris qui parle des menus détails coquets de la nouvelle épouse, avant de pleurnicher sur son sort en attendant qu'on la plaigne. Ouh, qu'elle m'agace! Et lorsqu'elle se force à sourire, les larmes aux yeux, pendant la fameuse conversation, elle n'arrive pas à faire les deux à la fois et grimace pour passer d'une expression à l'autre.
Malgré tout, Luise Rainer a quand même une scène bien jouée, mais celle-ci arrive plus tôt, lorsque Anna surprend Ziegfeld dans les bras de Miss Dane, qui vient de l'embrasser de force; passage où elle montre sa déception en toute simplicité, sans quémander la pitié du spectateur, avant de rire jaune et de toucher le menton de son mari pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas dupe. Cette scène est extrêmement bien jouée, mais ça arrive trop tard dans le film: à ce moment-là, l'actrice a déjà tellement exaspéré qu'on peut difficilement la trouver touchante, bien qu'elle le soit absolument. On a donc une très bonne séquence noyée dans un portrait pas très cohérent, atrocement surjoué et complaisant, et s'il ne fait aucun doute que Luise Rainer ne méritait clairement pas l'Oscar face à des talents naturels comme Irene Dunne et Carole Lombard (pas vu Gladys George, et Norma Shearer ne le méritait vraiment pas cette année), on comprend néanmoins l'engouement du public d'alors pour un personnage aussi larmoyant. Mais Anna n'en reste pas moins insupportable!
Je me demande dans quelle mesure Rainer a pris parti de jouer le personnage de la sorte, et je ne sais pas non plus comment on percevait Anna Held vingt ans après sa mort, mais force est de constater que Rainer, qui n'en avait jamais entendu parler, est loin de faire honneur à son modèle, un comble d'ailleurs, puisque le scénario s'ingénie à rendre Anna sympathique en soulignant bien qu'il faille s'apitoyer sur elle. En tout cas, on est loin d'une comédienne coquine de vaudeville, Rainer présentant une héroïne franchement stupide: elle prend l'air outré dès qu'on ne lui fait pas un compliment par réplique, minaude effroyablement dès qu'on la flatte, et change d'avis comme une girouette en pleine tempête tropicale: "Ouuuuh! Indiaaaaaans! I don't like America!" "Yes, but you love New York, don't you?" "And New York loves meeeee!" En fait, même quand on pense qu'elle fait preuve de personnalité et qu'elle ne perd pas le nord lors de sa négociation du contrat avec Ziegfeld, elle fait tellement de gestes ampoulés, et semble toujours si imbue d'elle-même, qu'elle passe pour une idiote. Du coup, l'effet comique voulant qu'elle congédie Ziegfeld avec une colère très mal jouée, puis le rappelle dès qu'elle change d'avis, tombe constamment à plat tant elle insupporte, au point qu'on attend vivement qu'elle quitte la scène.
Autrement, ses instants de tendresse avec Powell sont joués mollement sans aucune imagination, et concernant ses numéros musicaux, elle ne sait objectivement pas chanter, encore que ça ne pose pas vraiment problème car pour du vaudeville du début du siècle, sa voix bêlante semble plutôt bien adaptée. Après tout, si des "chanteuses" aussi effrayantes que Mistinguett parvenaient à faire carrière en France à la même époque, pourquoi pas l'Anna Held de Luise Rainer aux Etats-Unis? Bref, toujours est-il que la performance ne s'améliore guère par la suite, l'actrice se prenant de moins en moins pour une diva et de plus en plus pour une gamine ("J'ai de nouveaux bijoux!!!"), et seuls les moments où elle remarque l'intérêt de plus en plus marqué de Ziegfeld pour sa nouvelle recrue, Virginia Bruce, donnent un peu d'épaisseur au personnage. On la retrouve enfin un peu plus tard pour sa dernière grande scène qui lui a valu l'Oscar, lorsqu'elle félicite son ancien mari pour son remariage, mais là encore, c'est assez laborieux: il lui faut dix minutes avant de se décider à parler au téléphone ("Noooo, I can't speak to him todayyyy!"), et alors qu'elle était enfin parvenue à se composer un beau visage triste en apprenant la nouvelle par la presse, voilà qu'elle en massacre aussitôt l'effet en faisant sa petite souris qui parle des menus détails coquets de la nouvelle épouse, avant de pleurnicher sur son sort en attendant qu'on la plaigne. Ouh, qu'elle m'agace! Et lorsqu'elle se force à sourire, les larmes aux yeux, pendant la fameuse conversation, elle n'arrive pas à faire les deux à la fois et grimace pour passer d'une expression à l'autre.
Malgré tout, Luise Rainer a quand même une scène bien jouée, mais celle-ci arrive plus tôt, lorsque Anna surprend Ziegfeld dans les bras de Miss Dane, qui vient de l'embrasser de force; passage où elle montre sa déception en toute simplicité, sans quémander la pitié du spectateur, avant de rire jaune et de toucher le menton de son mari pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas dupe. Cette scène est extrêmement bien jouée, mais ça arrive trop tard dans le film: à ce moment-là, l'actrice a déjà tellement exaspéré qu'on peut difficilement la trouver touchante, bien qu'elle le soit absolument. On a donc une très bonne séquence noyée dans un portrait pas très cohérent, atrocement surjoué et complaisant, et s'il ne fait aucun doute que Luise Rainer ne méritait clairement pas l'Oscar face à des talents naturels comme Irene Dunne et Carole Lombard (pas vu Gladys George, et Norma Shearer ne le méritait vraiment pas cette année), on comprend néanmoins l'engouement du public d'alors pour un personnage aussi larmoyant. Mais Anna n'en reste pas moins insupportable!
A l'inverse, Myrna Loy captive au premier regard, tant elle est charmante et charismatique, avec une grande entrée en scène lors d'un bal costumé, titillant au passage William Powell avec classe, et l'éconduisant après avoir appris son nom (seul son sursaut lors de la révélation donne un effet bizarre), avant un grand moment de tendresse au clair de Lune. Cependant, il faut bien reconnaître qu'elle fait juste du Myrna Loy et ne fait pas l'effort de composer son personnage, sans même restituer la voix de moineau de Billie Burke. En fait, sa relation à William Powell fait davantage penser à "Nick et Nora Charles, vingt ans après", et la seconde partie ne lui permet pas de briller puisqu'elle a juste à jouer à l'épouse compréhensive dans le court laps de temps qui lui est consacré. Par contre, je n'entends pas les reproches qu'on peut lui faire comme quoi elle n'est pas aussi pétillante que Billie Burke: d'une part, son rôle est réduit à portion congrue, et on la voit surtout dans son foyer, jamais sur scène, donc comment comparer avec la personnalité publique de l'actrice? On notera néanmoins que Billie Burke voulait une autre actrice pour l'incarner, une interprète du nom de, je vous le donne en mille... Miriam Hopkins! Mais vu la minceur du rôle, je doute qu'on ait pu faire mieux que Loy avec si peu à sa disposition, et le charisme des premières séquences suffit largement à montrer un personnage plaisant et pétillant.
Les autres personnages secondaires parviennent eux aussi à marquer les esprits, principalement Frank Morgan en producteur jaloux mais sympathique, toujours satisfait lorsqu'il peut doubler Ziegfeld en certaines circonstances, et Nat Pendleton en Monsieur Muscles amusant et touchant lorsque Sandow connaît des revers de fortune, dont un avec un éléphant! Virginia Bruce surjoue un peu sa scène d'ivresse mais parvient à rester assez mémorable, et le reste de la distribution est surtout composé de comédiens dans leur propre rôle.
The Great Ziegfeld ne manque donc pas de qualités, mais une histoire trop longue, des personnages pas très intéressants et une performance ratée plombent un peu le plaisir. Parce que c'est beau, que l'esthétique et la grandeur MGM font toujours leur petit effet, et que le divertissement est bel et bien là, je monte à 6/10.
Ah Louise ... il y a toujours les amoureux et les horrifiés (ceux-ci plus nombreux), dans tous les cas, il se passe quelque chose pour que les ractions soient toujours violentes, 80 ans après le film. J'ai une amie qui l'a encore plus détestée dans Visages d'Orient (je suis curieux d'avoir ton avis, je ne me souviens plus si tu as fait le point sur 1937) mais qui a réussi à la supporter dans d'autres films (Froufrou, le Secret du Chandelier par exemple). Bon, moi je suis fan mais je soutiens aussi et je comprends les réfractaires.
RépondreSupprimerD'accord pour le film, qui en plus a tendance à retenir de plus en plus l'attention au fur et à mesure des revisionnages (probablement parce qu'on ne s'intéresse plus du tout à l'histoire mais simplement aux décors et à la scénographie !!!)
Et je ne savais pas pour Hopkins, merci pour l'information !
L'AACF
Le pire, c'est que je ne l'avais pas détestée la première fois (il y a fort longtemps), je l'avais juste trouvée, de mémoire, inoffensive et inadéquate. Mais ce récent rappel a changé la donne, et fait d'elle la moins bonne gagnante de la décennie (je suis plus indulgent pour Pickford qui devait alors s'adapter à une toute nouvelle technique).
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