Après les verres de lait empoisonnés de Bedelia et les tasses de café à l'uranium de Notorious, voici l'Affaire des poisons, sa bave de crapaud et sa confiture de groseilles qui donne des boutons! C'est un film d'Henri Decoin, qui avait déjà dirigé Danielle Darrieux dans cinq films entre 1937 et 1941, dont Battement de cœur. Comme on s'en doute, entre la jeune voleuse malgré elle et la marquise scandaleuse, le ton a changé...
Pourtant, cette affaire de crimes enfantés par les femmes ne donne lieu qu'à un film en demi-teinte. C'est dommage. Pour commencer, les couleurs sont encore plus délavées que dans Diane de Poitiers, le grand frère américain où il allait encore être question de couteau empoisonné sur une lame seulement. A vrai dire, les crédits du générique défilent sur des gravures tellement pâles qu'on a du mal à distinguer ce qu'on nous montre, sans compter que ça ressemble davantage à des images du Paris révolutionnaire qu'à des vues louis quatorziennes. En fait, les décors de Jean d'Eaubonne n'évoquent pas spécialement une imagerie "versaillaise". Ce n'est sans doute pas le propos, l'intrigue se déroulant à Saint-Germain en Laye, que je ne connais pas, mais instinctivement, les intérieurs minimalistes font surtout penser à ceux d'un petit château de province. Même les murs des chambres sont assez dégarnis: ça manque un peu de peintures ou de tapisseries colorées, et celles qu'on aperçoit à deux ou trois reprises ont un aspect Renaissance. Le lit de la marquise est quant à lui un sommet de mauvais goût torsadé, mais ça n'est pas le plus gênant. Le pire, ce sont les décors extérieurs: la cour et la place de Grève sentent le carton-pâte à plein nez, ce qui est une assez mauvaise entrée en matière après que le générique nous a bien annoncé l'extrême réalisme des événements en question! De son côté, la Voisin vit comme une marquise dans un superbe hôtel particulier encore plus décoré que la salle de bal du palais, d'où un décalage un peu trop net. Certes, son trafic d'argent et de diamants doit lui permettre de mener grand train, mais de là à sembler plus riche que le roi...
Par contre, les costumes de Monique Plotin sont vraiment jolis, en particulier la robe dorée de Danielle Darrieux, et la tenue de voyage à voiles blancs. A l'instar des décors, ce n'est peut-être pas absolument réaliste, mais au moins, ces atours ont vraiment l'air luxueux, comme il sied aux courtisans. L'unique bémol vestimentaire est en fait le masque d'opérette que la marquise vole à sa suivante pour sortir dans la nuit: on croirait davantage qu'elle part jouer à Fantômette à la campagne au lieu d'aller invoquer Satan! Autrement, la musique de René Cloërec est assez affreuse, avec son usage de sons de thérémine qui augmente le côté fortement théâtral du film, allant jusqu'à lui faire frôler la série B dans les scènes obscures où la préparation des breuvages prend des airs de science-fiction. Seule la musique du ballet marque les esprits.
Par contre, les costumes de Monique Plotin sont vraiment jolis, en particulier la robe dorée de Danielle Darrieux, et la tenue de voyage à voiles blancs. A l'instar des décors, ce n'est peut-être pas absolument réaliste, mais au moins, ces atours ont vraiment l'air luxueux, comme il sied aux courtisans. L'unique bémol vestimentaire est en fait le masque d'opérette que la marquise vole à sa suivante pour sortir dans la nuit: on croirait davantage qu'elle part jouer à Fantômette à la campagne au lieu d'aller invoquer Satan! Autrement, la musique de René Cloërec est assez affreuse, avec son usage de sons de thérémine qui augmente le côté fortement théâtral du film, allant jusqu'à lui faire frôler la série B dans les scènes obscures où la préparation des breuvages prend des airs de science-fiction. Seule la musique du ballet marque les esprits.
Le scénario est lui aussi en demi-teinte, alternant entre longueurs (les enquêtes du policier qui ne prennent même pas la peine d'apporter un dénouement quant à la nourrice infanticide) et passages divertissants (quand la marquise de Montespan joue double-jeu avec son mari ou ses victimes). Surtout, l'histoire enfile les clichés comme des perles au détriment de toute cohérence. Par exemple, la cour ressemble à peu de choses près au Grand Budapest Hotel: ici, point de promiscuité, les personnages influents se déplacent seuls sans être vus et surtout sans être suivis par leurs valets. La marquise peut ainsi aller se promener la nuit dans les hameaux du voisinage sans être accompagnée, et sans qu'aucune de ses suivantes ne se soit rendue compte de son absence. Le policier évoque d'ailleurs la mécanique de cour à la manière d'un règlement de colonie de vacances: "le dîner est servi à 20h, mais les servantes doivent rentrer à la chambre à 20h30." On a l'impression que maîtres et domestiques ne se croisent jamais. Autre problème: la Voisin se promène dans le palais aussi librement qu'au parc, et la marquise ne craint même pas de lui confirmer sa présence au prochain sabbat au beau milieu d'un couloir, devant les appartements de toute la noblesse! La première messe noire ressemble d'ailleurs à une réunion d'alcooliques où chacun confesse ses péchés à l'autre, tandis que la messe blanche qui lui fait immédiatement suite par contraste atteint des sommets de ridicule, avec un pauvre empoisonné qui tombe comme une mouche. On notera d'ailleurs que les victimes ne souffrent jamais: elles tombent raides mortes du jour au lendemain.
Il faut dire que les incohérences touchent aussi l'origine même des poisons: on nous refait le coup de la lame empoisonnée sur un seul côté, afin que la marquise puisse manger du gâteau devant sa rivale sans que celle-ci se méfie. Sauf que logiquement, il devrait quand même rester des résidus sur le couteau lorsque la marquise se coupe sa propre part. Toute personne qui a déjà tenté d'étaler de la confiture sur une tartine sait qu'il faut s'y prendre à plusieurs reprises! L'affaire ne valait d'ailleurs pas toute cette peine, puisque d'une part la Fontanges est tellement bête qu'on pourrait lui faire boire une bouteille étiquetée "arsenic" sans qu'elle soupçonne quoi que ce soit, mais surtout, la confiture en question ne fait même pas l'effet escompté: elle est censée donner des boutons, mais la duchesse tousse comme une tuberculeuse!
Pour le reste, Decoin et son scénariste, Georges Neveux, n'ont pas hésité à forcer le trait. Par exemple, pour bien montrer que la Montespan est obsédée par sa beauté, l'histoire s'arrange toujours pour lui fourrer un miroir de poche dans la main afin qu'elle puisse s'y contempler des heures entières. Ainsi, il est temps de se lever? Vite, sortons un miroir de mes couvertures pour voir si je suis toujours aussi jolie que la veille! Et plus tard, il faut tuer le temps lors d'un voyage en carrosse? Eh bien mirons-nous du départ à l'arrivée malgré les cahots de la voiture! Outre l'obsession pour le physique, la jalousie tourne également au ridicule. Ainsi, quand la marquise voit le roi au bras de sa rivale, la voilà qui garde le lit pendant trois jours avec du linge humide sur la tête comme si elle venait d'attraper la vérole! Et lorsqu'elle découvre l'existence de la fameuse confiture qui donne des boutons, on lui demande de plisser les yeux pour mieux sourire comme au bord de l'orgasme! "Il n'est pas de plus grand plaisir pour une femme que de voir un bouton sur le nez de sa rivale", rappelle subtilement la Voisin. Le scénario aurait précisément gagné à donner plus de complexité à ses personnages, au lieu de les réduire à ces clichés assez misogynes.
A un moment donné, je me suis tout de même demandé si le parti pris de ne jamais montrer le roi était une bonne chose, afin de souligner la vanité totale des agissements de la marquise. Plus on avance dans le film, moins je pense que l'histoire ait voulu aller jusque là: on cherche surtout à brosser le portrait d'une très méchante femme, capable de toutes les fourberies même avec ses alliés. Comme la marquise se moque du roi et ne veut en réalité que le pouvoir, la présence du monarque n'a effectivement plus de raison d'être, mais du coup, les motivations de la dame tournent un peu à vide. Il aurait été plus intéressant de présenter une héroïne complètement dérangée frisant la folie, afin de nuancer un peu son extrême cruauté. Danielle Darrieux rattrape heureusement le coup en soulignant parfaitement l'obsession maladive de la Montespan pour le pouvoir et la beauté. Elle est un peu caricaturale par moments à trop écarquiller les yeux lorsqu'elle communique avec les esprits, mais elle garde un panache sans pareil qui lui permet de faire preuve d'un charme sournois avec ses victimes ou son mari. On adore notamment la voir tout à coup fort aimable avec la duchesse qu'elle aide elle-même à s'habiller, on aime sa tentative malhabile visant à réchauffer les sens d'un mari dont elle n'a que faire dans le seul but de monter en grade, et elle est encore remarquable tant elle est odieuse avec sa suivante, de qui elle n'est pas jalouse malgré son ancienne liaison avec le roi, mais qu'elle n'hésite pas à remettre à sa place avec le sourire en lui faisant bien comprendre que sans son appui, la pauvre servante ne serait rien. En outre, lorsqu'elle fait des promesses, la marquise se prend pour une diva dans un grand numéro de charme, mais quand on lui oppose un refus, sa hauteur aristocratique resurgit dans la seconde quitte à faire froid dans le dos.
Il faut dire que les incohérences touchent aussi l'origine même des poisons: on nous refait le coup de la lame empoisonnée sur un seul côté, afin que la marquise puisse manger du gâteau devant sa rivale sans que celle-ci se méfie. Sauf que logiquement, il devrait quand même rester des résidus sur le couteau lorsque la marquise se coupe sa propre part. Toute personne qui a déjà tenté d'étaler de la confiture sur une tartine sait qu'il faut s'y prendre à plusieurs reprises! L'affaire ne valait d'ailleurs pas toute cette peine, puisque d'une part la Fontanges est tellement bête qu'on pourrait lui faire boire une bouteille étiquetée "arsenic" sans qu'elle soupçonne quoi que ce soit, mais surtout, la confiture en question ne fait même pas l'effet escompté: elle est censée donner des boutons, mais la duchesse tousse comme une tuberculeuse!
Pour le reste, Decoin et son scénariste, Georges Neveux, n'ont pas hésité à forcer le trait. Par exemple, pour bien montrer que la Montespan est obsédée par sa beauté, l'histoire s'arrange toujours pour lui fourrer un miroir de poche dans la main afin qu'elle puisse s'y contempler des heures entières. Ainsi, il est temps de se lever? Vite, sortons un miroir de mes couvertures pour voir si je suis toujours aussi jolie que la veille! Et plus tard, il faut tuer le temps lors d'un voyage en carrosse? Eh bien mirons-nous du départ à l'arrivée malgré les cahots de la voiture! Outre l'obsession pour le physique, la jalousie tourne également au ridicule. Ainsi, quand la marquise voit le roi au bras de sa rivale, la voilà qui garde le lit pendant trois jours avec du linge humide sur la tête comme si elle venait d'attraper la vérole! Et lorsqu'elle découvre l'existence de la fameuse confiture qui donne des boutons, on lui demande de plisser les yeux pour mieux sourire comme au bord de l'orgasme! "Il n'est pas de plus grand plaisir pour une femme que de voir un bouton sur le nez de sa rivale", rappelle subtilement la Voisin. Le scénario aurait précisément gagné à donner plus de complexité à ses personnages, au lieu de les réduire à ces clichés assez misogynes.
A un moment donné, je me suis tout de même demandé si le parti pris de ne jamais montrer le roi était une bonne chose, afin de souligner la vanité totale des agissements de la marquise. Plus on avance dans le film, moins je pense que l'histoire ait voulu aller jusque là: on cherche surtout à brosser le portrait d'une très méchante femme, capable de toutes les fourberies même avec ses alliés. Comme la marquise se moque du roi et ne veut en réalité que le pouvoir, la présence du monarque n'a effectivement plus de raison d'être, mais du coup, les motivations de la dame tournent un peu à vide. Il aurait été plus intéressant de présenter une héroïne complètement dérangée frisant la folie, afin de nuancer un peu son extrême cruauté. Danielle Darrieux rattrape heureusement le coup en soulignant parfaitement l'obsession maladive de la Montespan pour le pouvoir et la beauté. Elle est un peu caricaturale par moments à trop écarquiller les yeux lorsqu'elle communique avec les esprits, mais elle garde un panache sans pareil qui lui permet de faire preuve d'un charme sournois avec ses victimes ou son mari. On adore notamment la voir tout à coup fort aimable avec la duchesse qu'elle aide elle-même à s'habiller, on aime sa tentative malhabile visant à réchauffer les sens d'un mari dont elle n'a que faire dans le seul but de monter en grade, et elle est encore remarquable tant elle est odieuse avec sa suivante, de qui elle n'est pas jalouse malgré son ancienne liaison avec le roi, mais qu'elle n'hésite pas à remettre à sa place avec le sourire en lui faisant bien comprendre que sans son appui, la pauvre servante ne serait rien. En outre, lorsqu'elle fait des promesses, la marquise se prend pour une diva dans un grand numéro de charme, mais quand on lui oppose un refus, sa hauteur aristocratique resurgit dans la seconde quitte à faire froid dans le dos.
Comparée aux héroïnes comiques de Caprices et Battement de cœur, la Montespan est une innovation passionnante de la part de Danielle Darrieux, mais c'est pourtant loin d'être son plus grand rôle. En effet, comme je le disais, le personnage est quand même réduit au cliché grimmien de la femme mûre jalouse des jeunes beautés de la cour, qui regarde en outre la scène dissimulée dans des recoins (!), et dont l'intelligence ne transparaît pas toujours: elle ne cherche même pas à voir si sa bague a été dissoute dans le vase comme la Voisin le lui avait dit, elle récupère cette même bague sans se méfier tout en sachant pertinemment que la police n'a pu la trouver qu'en un seul et unique endroit, et le ballet a tout l'air d'être le moins bon moment pour commettre un crime, car comment croire que l'une des danseuses va se désaltérer en sautillant sur la piste? Même si c'est un tiers qui doit se faire accuser, n'y avait-il pas plus simple pour parvenir au même résultat? Par ailleurs, la marquise a-t-elle réellement intérêt à tuer sa rivale, alors qu'elle est précisément la mieux placée pour être soupçonnée, puisque c'est elle qui a le plus à perdre avec l'arrivée de la Fontanges dans le lit du roi?
En réalité, la marquise se fait complètement dominer par la devineresse dans leurs échanges. Avec ses cheveux roux et son regard austère, Viviane Romance ressemble en fait à la sœur maléfique de Greer Garson, et c'est jouissif. Le personnage est d'ailleurs mieux servi par le scénario, qui tente d'en faire une femme complexe rongée par le remord. Elle tente ainsi de faire pénitence malgré ses crimes, et la conclusion, qui se retourne évidemment contre elle, la voit devenir touchante tant son désarroi paraît sincère. Surtout, elle ne cherche jamais à appuyer sa méchanceté: elle contrôle la volonté de la marquise en restant froide et polie, ce qui est un excellent choix dans la mesure où la Voisin est dans le fond moins cruelle que son employeuse. Elle veut simplement s'enrichir pour ensuite racheter ses péchés et faire le bien des pauvres et, contrairement à la favorite royale, elle ne trahit jamais personne, étant même contente pour l'abbé défroqué lorsqu'elle pense pouvoir lui éviter le bûcher. Le seul petit reproche qu'on pourrait faire à l'actrice, c'est qu'elle reste un peu trop sur la même note à toujours se montrer digne, à tel point que même sous la torture elle semble un peu trop maîtresse d'elle-même. Mais ce panache est si élégant qu'on appréciera malgré tout cette interprétation de qualité. On aurait simplement aimé que les scénaristes alimentent un peu plus son histoire d'amour avec le bourreau, parce que même si le premier échange fait écho au dernier, une ou deux scènes en plus n'auraient pas été de trop afin de révéler encore plus d'humanité chez ces personnages maudits. Dans tous les cas, Viviane Romance reste parfaitement mémorable dans ce rôle sulfureux.
Toutefois, ni la Voisin ni la Montespan ne sont les personnages qui me touchent le plus en cette affaire. Ma préférence va indéniablement au marquis de Montespan, à qui Renaud Mary donne une grâce infinie par laquelle l'époux cocu devient sublime. Il ne geint pas, commente sa situation avec humour, et il résiste très élégamment aux avances de sa femme qui veut le faire duc, pour son profit à elle bien entendu. En fait, la marquise a beau sortir le grand jeu, son mari la domine totalement lorsqu'il lui rappelle, le sourire aux lèvres, que ses manigances pour conserver le lit du roi et obtenir un tabouret laissent à penser que ce qu'elle aime le plus dans l'amour, "c'est le mobilier!" Par contre, on se demande bien pourquoi la marquise, apparemment connue pour son bel esprit, ne trouve justement aucun moyen spirituel pour obtenir ce qu'elle veut: entre utiliser son corps avec son mari et se mettre à croire aux esprits pour garder le roi, elle passe plus pour une écervelée qu'autre chose. Tout cela nous met d'autant plus du côté du marquis! Dommage qu'il n'ait droit qu'à cette unique séquence dans le film. L'autre personnage captivant, c'est Anne Vernon dans le rôle de la suivante: sa scène de confessions à la marquise révèle une jeune femme attachante car sincèrement amoureuse du roi, pas comme sa patronne, tandis que les scènes de procès et de torture la montrent avec une sorte de bonté lumineuse malgré les crimes dont on l'accuse. Néanmoins, comme ça fait un personnage de plus à aimer le roi, on s'étonne vraiment que celui-ci n'apparaisse pas. Une façon de montrer que tout se manigance dans son dos? Sa furtive apparition en bonhomme de craie (!) dans le cristal de la Voisin ne semble pas indiquer autant de subtilité de la part du scénario!
Pour finir, Paul Meurisse est à peine plus aimable que dans Les Diaboliques, seuls ses tourments quant au salut de son âme parvenant à le rendre un peu plus intéressant; Maurice Teynac est lui-même oubliable en lieutenant général qui a tout compris mais ne dit rien, alors que Pierre Mondy incarne un policier plus fin qu'il n'y paraît. En définitive, l'Affaire des poisons laisse en partie sur sa faim: les décors extérieurs sont laids, les couleurs manquent de vie, les personnages tombent facilement dans le cliché, l'histoire ne s'embarrasse pas de cohérence et la mise en scène trop statique ne fait qu'accentuer tous ces défauts. A vrai dire, rien que l'introduction sur l'aveugle et l'enfant qui commentent la mort de la marquise de Brinvilliers sonne faux dès les premières secondes, malgré les notices pompeuses rappelant la véracité des événements. Pourtant, on suit avec délectation les agissements de la favorite, la multiplication des personnages en rend plus d'un attachants, et les dialogues entre la Montespan, la devineresse, son mari ou sa suivante m'ont captivé, surtout grâce à la dose d'humour apportée par le marquis. On navigue entre le 5 et le 6, mais le positif me donne envie d'être indulgent.
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