mercredi 11 novembre 2020

Oscar de la meilleure actrice: les années 1960

 



Les Années 1960


1960
Shirley MacLaine (The Apartment)
Deborah Kerr (The Sundowners)
Elizabeth Taylor (BUtterfield 8)
Melina Mercouri (Ποτέ την Κυριακή)
Greer Garson (Sunrise at Campobello)

Mon choix: Pas la sélection la plus miraculeuse qui soit, de quoi permettre à Shirley MacLaine de s'imposer pour une performance vraiment marquante dans un film iconique, qu'il me faudra revoir pour en parler plus en détail même s'il a toujours été clair qu'elle était ma gagnante parmi les cinq. De mémoire également, car je n'ai pas revu The Sundowners depuis un bon moment, Deborah Kerr était très méritante et n'aurait pas été indigne de l'Oscar, un prix qui revint comme on le sait à Liz Taylor pour un grand rôle dramatique où elle étincelle de toutes parts, bien que son film soit excessivement décevant après une fabuleuse séquence d'ouverture hautement captivante. Je suis en revanche beaucoup plus mitigé sur les deux autres interprétations, Melina Mercouri se contentant de "caricaturer la Méditerranée" (je suis d'accord, c'est exactement ça!) sans réel souci de composer un personnage, au point que son dynamisme dévorant en devient très vite pénible, d'autant que je suis extrêmement fatigué de ce stéréotype malsain de la femme-enfant. Enfin, j'ai vraiment voulu aimer Greer Garson, mais hélas, malgré deux ou trois scènes très bien jouées, je n'ai jamais réussi à passer le cap de son imitation, tant les artifices sont trop ostentatoires pour me permettre de m'immerger dans sa performance, entre son vilain dentier et son accent agaçant, quoique réaliste au demeurant.

Dans l'absolu: Jean Simmons s'est imposée dans mon cœur comme la plus grande actrice de langue anglaise des années 1950, avec comme point culminant son rôle célèbre dans Elmer Gantry. Malgré tout, difficile de se décider étant la rude compétition internationale en face: Eva Dahlbeck (Rêves de femmes), Wendy Hiller (Sons and Lovers), Shirley MacLaine (The Apartment), Tatiana Samoïlova (Quand passent les cigognes) et Joanne Woodward couronnée telle la reine des cygnes (From the Terrace).


1961
Sophia Loren (La ciociara)
Natalie Wood (Splendor in the Grass)
Audrey Hepburn (Breakfast at Tiffany's)
Piper Laurie (The Hustler)
Geraldine Page (Summer and Smoke)

Mon choix: Le top 2 est vraiment exceptionnel, Wood et Loren étant excellentes, mais disons plutôt Sophia Loren pour sa performance aussi éblouissante dans le tragique que dans le dynamique, Natalie Wood étant pour sa part très mauvaise dans son autre film de l'année, West Side Story, de quoi diminuer la superbe impression laissée dans Splendor in the Grass, où elle impressionne tellement qu'elle serait tout de même digne d'un Oscar. Piper Laurie n'a hélas pas de quoi rivaliser malgré son charisme, le rôle n'étant pas central et les scènes d'alcoolisme pas tout à fait convaincantes, tandis que Geraldine Page tombe dans ses pires excès, surjouant beaucoup trop pour adapter sa performance à l'objet cinéma. Audrey Hepburn réussit quant à elle à contourner une erreur de casting en donnant une interprétation qui lui est propre. Le personnage n'est plus le même, mais la transformation n'est jamais inintéressante à observer.

Dans l'absolu: Le jeu se corse davantage, mais compte-tenu de ma sensibilité, je vote pour Shirley MacLaine, sensationnelle dans la nouvelle adaptation par Wyler de La Rumeur (The Children's Hour). En ajoutant Lola Albright (A Cold Wind in August), Deborah Kerr (The Innocents), Sophia Loren (La ciociara), Marilyn Monroe (The Misfits) et Natalie Wood (Splendor in the Grass), on obtient une belle sélection.


1962
Geraldine Page (Sweet Bird of Youth)
Bette Davis (What Ever Happened to Baby Jane?)
Katharine Hepburn (Long Day's Journey Into Night)
Anne Bancroft (The Miracle Worker)
Lee Remick (Days of Wine and Roses)

Mon choix: De loin la meilleure sélection de la décennie, où toutes les actrices sont non seulement dignes d'une nomination, mais carrément dignes d'un Oscar. Bette Davis a longtemps été ma lauréate pour son sommet de grand-guignolesque parfaitement maîtrisé, mais je suis finalement de plus en plus intéressé par Crawford dans le même film, alors que Geraldine Page est de son côté un éblouissement spectaculaire que j'ai constamment envie de revoir même si je n'aime pas Sweet Bird of Youth. Pour les autres, le classement est impossible et je ne sais jamais laquelle faire passer en premier, mais disons plutôt Katharine Hepburn dans l'immédiat, pour un rôle très chargé dont elle était à juste titre fière, bien que je n'arrive pas totalement à apprécier son interprétation à cause du film en lui-même. De son côté, Anne Bancroft est très douée dans sa complicité avec Patty Duke, mais ce n'est pas le rôle qui m'a le plus marqué dans sa carrière, tandis que Lee Remick est absolument éblouissante dans la première partie de son film, quoiqu'on lui préférera Jack Lemmon à mesure qu'avance l'intrigue. Mais dans l'absolu, elles sont toutes au minimum excellentes, vraiment.

Dans l'absolu: Franchement, je ne sais pas. Non seulement la sélection officielle est indépassable, mais si l'on ajoute encore Harriet Andersson (À travers le miroir), Carroll Baker (Something Wild), Joan Crawford (Baby Jane), Melina Mercouri (Phèdre), Jeanne Moreau (Les Liaisons dangereuses), Irène Papas (Électre) et Silvia Pinal (Viridiana), il est absolument impossible de choisir.


1963
Leslie Caron (The L-Shaped Room)
Rachel Roberts (This Sporting Life)
Patricia Neal (Hud)
Natalie Wood (Love with the Proper Stranger)
Shirley MacLaine (Irma la douce)

Mon choix: Comme souvent pour les années en 3, je ne suis pas particulièrement inspiré, mais Leslie Caron est vraiment sublime et distinguée, de quoi lui permettre de dominer amplement sa compétition. Néanmoins, l'Oscar pour Patricia Neal était très mérité (de toute façon, rien que son charisme mériterait un trophée), mais elle est davantage secondaire, d'où son classement. Pour couronner le tout, même si je n'aime pas son film outre mesure, Rachel Roberts est excellente elle aussi, bien qu'un rafraîchissement de mémoire soit plus que nécessaire actuellement. Dès lors, on se retrouve vraiment avec une bonne sélection sans que je sois ébloui par aucune de ces performances, mais avouons tout de même que les deux dernières sont franchement moins inspirantes, et le fait qu'elle me soient sorties de l'esprit aussi rapidement n'est pas très bon signe.

Dans l'absolu: J'en ai longuement parlé cet été, et après mûre réflexion, Ingrid Thulin reste en tête pour Les Communiants, devant des candidates magnifiques telles Claire Bloom et Julie Harris (The Haunting), Leslie Caron (The L-Shaped Room), Irène Papas (Antigone), Rachel Roberts (This Sporting Life), Iya Savvina (La Dame au petit chien), Maria Schell (Une Vie), Tamara Syomina (Résurrection), Elizabeth Taylor (Cléopâtre) et Marina Vlady (Le Lit conjugal), pour ne citer que les incontournables.
 

1964
Anne Bancroft (The Pumpkin Eater)
Kim Stanley (Séance on a Wet Afternoon)
Sophia Loren (Matrimonio all'italiana)
Julie Andrews (Mary Poppins)
Debbie Reynolds (The Unsinkable Molly Brown)

Mon choix: Une année relativement solide, sans que j'aime particulièrement ces performances, à l'exception d'Anne Bancroft, absolument impressionnante à chaque gros plan sur son visage. A ses côtés, Kim Stanley m'ennuie malgré sa réussite, Sophia Loren ne passe pas du tout inaperçue même si je ne suis pas fan du rôle, et Julie Andrews n'a malheureusement rien à faire à part très bien chanter, quoique son entrée fracassante dans le monde du cinéma révèle tout de suite la star de talent qu'elle allait devenir. Quant à Debbie Reynolds, je hais tout simplement sa performance, tant elle m'exaspère et ne me fait pas du tout rire, même quand elle est prête à se rouler par terre de contentement après avoir fourré de l'argent dans un poêle.

Dans l'absolu: Encore une fois, impossible de choisir, et c'est pour ça qu'on aime les années 1960. Mais, les Oscars ayant toujours eu une certaine aversion pour le cinéma asiatique, je m'empresse de couronner Hideko Takamine pour son plus beau rôle, Une Femme dans la tourmente, qui reste certainement le point culminant de sa carrière. Avec mille regretz pour Anne Bancroft (The Pumpkin Eater), Ingrid Bergman (The Visit), Ava Gardner et Deborah Kerr (The Night of the Iguana), Tippi Hedren (Marnie), Gunnel Lindblom et Ingrid Thulin (Le Silence), Sophia Loren (Hier, aujourd'hui et demain), Emmanuelle Riva (Thérèse Desqueyroux), Eleonora Rossi Drago (Été violent), Jean Seberg (Lilith), Kim Stanley (Séance on a Wet Afternoon) et Lucyna Winnicka (Mère Jeanne des Anges). Quelle année!


1965
Julie Andrews (The Sound of Music)
Samantha Eggar (The Collector)
Julie Christie (Darling)
Elizabeth Hartman (A Patch of Blue)
Simone Signoret (Ship of Fools)

Mon choix: Alors là attention, 1965 est vraiment une année à prendre avec des pincettes, puisque je n'arrive pas à classer les quatre premières performances, qui me font toutes le même effet agréable, mais sans qu'aucune n'arrive vraiment à passer devant les autres. La seule certitude, c'est bel et bien Simone Signoret qui finit à la cinquième place pour son second rôle désagréable, mais pour les quatre autres, la nomination est amplement méritée. Mais laquelle choisir? Dans l'immédiat, je suis d'humeur Julie Andrews, et je vais bien devoir finir par avouer que la niaiserie du bonheur me cause bien du plaisir malgré mes réticences à l'assumer, et de toute façon, la force cinématographique de l'actrice, son incroyable charisme et la dose d'émotions contenues qu'elle suggère me touchent vraiment, bien qu'il manque un petit quelque chose pour être totalement satisfait. Ceci dit, The Collector reste mon film préféré de la sélection, et Samantha Eggar donne une très bonne interprétation en jeune femme séquestrée mais toujours curieuse, un trait de personnalité rafraîchissant qui estompe l'impression qu'elle n'arrive pas tout à fait à s'imposer face à Terence Stamp, d'où un petit manque, une fois encore, qui empêche d'être entièrement ébloui. Alors, peut-être que Julie Christie méritait effectivement son Oscar, mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans Darling, absolument pas mon style de cinéma, ce qui me rend nécessairement insensible à son interprétation. Elizabeth Hartman est quant à elle parfaite dans le rôle d'une jeune aveugle maltraitée, mais ce n'est pas le registre qui m'inspire le plus d'un point de vue interprétatif, malgré l'excellence de son travail. Je suis donc très perplexe et pourrais changer l'ordre à tout moment, y compris pour la gagnante, même si l'on se rapproche de plus en plus de Julie Andrews: ça fait tellement sens de lui donner un prix à cette période, et sa principale rivale, Samantha Eggar, n'a pas eu la chance d'avoir une carrière qui justifierait une victoire.

Dans l'absolu: Constance Towers est comme toujours exceptionnelle dans Police spéciale (The Naked Kiss), et permet de sortir des sentiers battus de l'académisme traditionnel. Je garde néanmoins beaucoup d'affection pour la sélection officielle, malgré quelques touches de couleurs personnelles: Julie Andrews (The Sound of Music), Julie Christie (Doctor Zhivago), Samantha Eggar (The Collector), Elizabeth Hartman (A Patch of Blue) et, si l'on veut vraiment une Française en leur compagnie, Jeanne Moreau pour Le Journal d'une femme de chambre.


1966
Elizabeth Taylor (Who's Afraid of Virginia Woolf?)
Lynn Redgrave (Georgy Girl)
Vanessa Redgrave (Morgan: A Suitable Case for Treatment)
Ida Kamińska (Obchod na korze)
Anouk Aimée (Un homme et une femme)

Mon choix: Une année qui ne m'inspire pas des masses, mais dont la lauréate émerge sans aucune surprise, Elizabeth Taylor étant formidable dans un grand rôle de composition aussi drôle que pathétique, auquel elle fait pleinement honneur malgré sa jeunesse. Pour les sœurs Redgrave, le classement est difficile: j'ai adoré Morgan la première fois mais pas du tout la seconde, et Vanessa n'a finalement pas grand chose à y faire malgré son élégance et son dynamisme fabuleux. Je suis donc plus tenté de lui préférer Lynn dans un joli rôle qui mériterait révision, même s'il n'a jamais fait aucun doute qu'elle méritait absolument sa nomination. Ida Kamińska donne quant à elle un exercice de style auquel je suis peu sensible, sachant qu'elle est dotée d'un rôle secondaire qui la conduit à être éclipsée par son excellent partenaire. Enfin, Anouk Aimée est formidablement cinégénique, mais impossible de digérer son film, atrocement ennuyeux dès les premières minutes, et où elle n'a de toute façon pas grand chose à faire.

Dans l'absolu: Elizabeth Taylor reste en tête pour le rôle de sa vie, mais Ida Kamińska (Le Miroir aux alouettes), Giulietta Masina (Juliette des esprits), Jeanne Moreau (Mademoiselle), les sœurs Redgrave justement nommées, Lana Turner pour son dernier grand rôle (Madame X) et Natalie Wood (Propriété interdite); lui donnent joliment du fil à retordre.


1967
Edith Evans (The Whisperers)
Faye Dunaway (Bonnie and Clyde)
Anne Bancroft (The Graduate)
Katharine Hepburn (Guess Who's Coming to Dinner)
Audrey Hepburn (Wait Until Dark)

Mon choix: Une sélection impressionnante, où j'ai bien du mal à y voir clair devant l'excellence de certaines candidates, mais malgré tout mon amour pour la divine révélation qu'est Faye Dunaway, je vote quand même pour Edith Evans, pour un rôle qui ne me touche pas forcément, mais dont la réussite est telle qu'à chaque fois que j'en revois des extraits pour être sûr de mon choix, l'évidence s'impose. Autrement, Anne Bancroft est mythique et géniale mais dans un film davantage centré sur son partenaire, tandis que Katharine Hepburn m'a toujours ébloui dans cette performance, certes pas sa meilleure, mais qui est loin d'être un Oscar indigne pour autant. Audrey Hepburn est plus en demi-teinte, mais c'était quand même sympa à découvrir la première fois.

Dans l'absolu: Dans Persona, Bibi Andersson livre l'une des plus grandes interprétations jamais observées chez Bergman, ce qui veut dire beaucoup. Et pourtant, ses concurrentes sont sublimes: Anne Bancroft et Katharine Ross (The Graduate), Faye Dunaway (Bonnie and Clyde), Edith Evans (The Whisperers), Audrey Hepburn (Two for the Road), Vanessa Redgrave (Camelot), Elizabeth Taylor (The Taming of the Shrew) et Liv Ullmann, elle aussi pour Persona.


1968
Joanne Woodward (Rachel, Rachel)
Vanessa Redgrave (Isadora)
Katharine Hepburn (The Lion in Winter)
Patricia Neal (The Subject Was Roses)
Barbra Streisand (Funny Girl)

Mon choix: L'année de la célèbre victoire ex-æquo reste un véritable casse-tête chinois, parce que l'excellence de la sélection justifie amplement que deux candidates aient remporté le trophée, au point que j'ai moi-même beaucoup de mal à choisir lesquelles. La seule certitude, c'est que ce ne sera pas Barbra Streisand, que je n'ai vu qu'une fois et qui ne m'a vraiment fait aucun effet dans ce rôle, dont j'ai tout oublié. Mais pour les autres... Patricia Neal est superbe de sécheresse très nuancée, mais ce n'est pas un rôle assez séduisant pour prétendre à la victoire bien que la nomination soit très nettement méritée, et le Lion en hiver reste certainement le meilleur Oscar des quatre remportés par Kate Hepburn. Cependant, mes préférences vont vers les deux autres, qu'il m'est franchement impossible de départager, mais puisque je n'ai droit qu'à une seule place sur mon bulletin, je vote en définitive pour Joanne Woodward, éblouissante et sublime en vieille fille, et qui n'hésite pas à faire de l'humour malgré sa triste situation. Mon actrice contemporaine préférée, Vanessa Redgrave, est exquise dans un rôle énergique qu'elle dévore à pleine dents, mais n'étant pas du tout amateur de biopics, son histoire m'intéresse moins que les autres. Quoi qu'il en soit, une année irrésistible malgré les sujets déprimants concernés, ce qui laisse peu de place à d'éventuelles remplaçantes.

Dans l'absolu: Joanne Woodward me brise le cœur dans Rachel, Rachel, mais elle me bouleverse d'autant plus que ses concurrentes sont une fois de plus exceptionnelles. Qu'on en juge un peu: c'est aussi l'année de Lynn Carlin (Faces), Katharine Hepburn (The Lion in Winter), Anne Heywood (The Fox), Olivia Hussey (Romeo and Juliet), Patricia Neal (The Subject Was Roses), Vanessa Redgrave (Isadora), Yōko Tsukasa (Nuages épars) et Tuesday Weld (Pretty Poison). Mais vraiment, Redgrave est très proche de Woodward.


1969
Maggie Smith (The Prime of Miss Jean Brodie)
Jane Fonda (They Shoot Horses, Don't They?)
Liza Minnelli (The Sterile Cuckoo)
Jean Simmons (The Happy Ending)
Geneviève Bujold (Anne of the Thousand Days)

Mon choix: Une autre très bonne année qui conclut brillamment cette fin de décennie réussie, même si je préfère tout de même 1968. Quoi qu'il en soit, la victoire ne fait aucun doute: Maggie Smith est extraordinaire dans son meilleur rôle, un sommet de charisme antipathique extrêmement bien nuancé et hautement divertissant qui plus est. Sur ce, Jane Fonda se classe seconde pour une performance non moins iconique, et je choisis finalement Jean Simmons pour la troisième place, après bien des hésitations, le personnage de Liza Minnelli m'agaçant quelque peu. Geneviève Bujold avait de mémoire de bons moments, sans réussir à me faire accrocher au reste de sa performance pour autant.

Dans l'absolu: Je reste en compagnie de Maggie Smith, mais j'ai honnêtement toutes les peines du monde à me décider. Mes candidates personnelles mériteraient toutes le trophée: Jane Fonda (They Shoot Horses, Don't They?), Shirley Knight (The Rain People), Liza Minnelli (The Sterile Cuckoo), Silvia Pinal (Simon du désert), à moins qu'on la considère comme une succession de seconds rôles; Barbra Streisand pour son plus beau rôle et je pèse mes mots (Hello, Dolly!) et Liv Ullmann (La Honte).


Statistiques

Lauréates officielles: Loren (61) > Smith (69) > Taylor (66) > Hepburn (68) > Neal (63) > Bancroft (62) > Hepburn (67) > Christie (65) > Taylor (60) > Andrews (64) > Streisand (68).

Lauréates personnelles: Woodward (68) > Bancroft (64) > Loren (61) > Page (62) > Smith (69) > Caron (63) > Taylor (66) > Evans (67) > MacLaine (60) > Andrews (65).

Sélections: 1962 > 1968 > 1967 > 1969 > 1965 > 1961 > 1963 > 1964 > 1966 > 1960.


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2 commentaires:

  1. Super, cette série d'articles ! Je suis toujours autant impressionné par la quantité de film que tu as vus, et ravi d'avoir autant de suggestions. D'autant que nous concordons bien au moins sur les années 30-50 en termes de préférences.
    En tout cas, cet article va m'aider à défricher un peu plus les années 60, et je t'en remercie !

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    1. C'est chouette, tu vas faire plein de belles découvertes! Les années 1960 forment une excellente décennie de cinéma à l'international, avec plein de rôles psychologiques intéressants pour les actrices: il y a matière à faire des listes!

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