jeudi 12 novembre 2020

Oscar de la meilleure actrice: les années 1990

 


Les Années 1990


1990
Meryl Streep (Postcards from the Edge)
Anjelica Huston (The Grifters)
Joanne Woodward (Mr. and Mrs. Bridge)
Julia Roberts (Pretty Woman)
Kathy Bates (Misery)

Mon choix: L'une des sélections les plus épouvantables qui soient, où je déteste tout le monde sauf la superbe Meryl Streep, laquelle se surpasse dans tous les registres pour livrer une performance détonante qui relève considérablement le niveau. Quant aux autres? Joanne Woodward n'a quasiment rien à faire à part vaguement ennuyer dans un film insipide, Julia Roberts a au moins le mérite d'être charismatique mais dans une atrocité que je n'ai jamais pu finir, Anjelica Huston est affreusement caricaturale et se fait entièrement éclipser par Annette Bening, tandis que Kathy Bates donne une performance lourde, lourde, lourde et si pesante qu'il est absolument incroyable qu'ils lui aient donné un Oscar à elle, et pas à une Glenn Close beaucoup plus humaine et nuancée dans Fatal Attraction. Bref, je ne veux vraiment revoir aucun de ces quatre films, et avoir snobé la meilleure performance américaine de l'année discrédite complètement l'Académie.

Dans l'absolu: Mia Farrow pour Alice, le sommet de sa collaboration avec Woody Allen, et un joli rôle qu'elle nuance richement. Autrement, il me faut vraiment explorer l'année davantage: Meryl Streep est heureusement là pour colorer le tout, mais je n'ai personne d'autre à proposer en l'état. Bien sûr, Glenn Close est sensationnelle, à la fois pour Hamlet et Reversal of Fortune, mais ce sont davantage des seconds rôles. J'ai noté une longue liste de performances à découvrir, espérons qu'il y aura matière à piocher dedans.


1991
Susan Sarandon (Thelma and Louise)
Geena Davis (Thelma and Louise)
Jodie Foster (The Silence of the Lambs)
Laura Dern (Rambling Rose)
Bette Midler (For the Boys)

Mon choix: Pour effacer le souvenir de l'horrible année précédente, les votants se sont heureusement rattrapés avec 1991, dont seule la dernière de la liste, Bette Midler, n'avait rien à faire ici, entre son maquillage tapageur de vieille dame et des scènes dramatiques franchement maladroites, malgré un incontestable talent de bête de scène qui colle bien au propos. Les quatre autres sont en revanche extrêmement solides, mais si Laura Dern méritait vraiment sa nomination, il ne fait aucun doute que la victoire devait tout de même se jouer entre les trois autres et, malgré l'impossibilité de départager les excellentes et iconiques Thelma et Louise, j'en arrive quand même à préférer un tantinet plus Susan Sarandon, pour le moment dans ce que je considère comme son meilleur rôle, avec tout ce qu'il faut de charisme et de nuance pour éblouir au plus haut point. Avec sa non moins mythique Clarice, Jodie Foster trouve quant à elle une héroïne forte dont elle doit détailler la psychologie, de quoi faire remonter l'actrice dans mon estime alors que je suis loin d'être son plus grand fan.

Dans l'absolu: Je reste convaincu que Thelma and Louise reste la plus belle performance de Susan Sarandon, et le rôle-phare de sa carrière. Mais Geena Davis et Jodie Foster sont également superbes, de même que Marisa Paredes (Talons aiguilles) et deux actrices d'un même film mais dans des registres on ne peut plus différents: Kathy Bates et Mary Stuart Masterson pour Fried Green Tomatoes.


1992
Emma Thompson (Howards End)
Mary McDonnell (Passion Fish)
Catherine Deneuve (Indochine)
Michelle Pfeiffer (Love Fields)
Susan Sarandon (Lorenzo's Oil)

Mon choix: Une sélection un peu décevante, certes, surtout par rapport à l'année précédente, mais je garde une grande affection pour le top 3, dont Emma Thompson émerge triomphante grâce à une démonstration de talent qui me touche peu, mais qui reste franchement inégalable vu tout ce qu'elle apporte au rôle. A ses côtés, Mary McDonnell séduit par son charisme et son humour malgré la situation de son personnage, tandis que la reine de France en personne a plein d'excellents moments à son actif, bien qu'elle mette un peu de temps à trouver le ton juste à cause d'une première partie bancale. Les deux dernières m'ont curieusement ennuyé à mourir, si bien que je n'ai plus grand chose à dire sur elles tant elles sont peu mémorables, quoique Michelle Pfeiffer m'ait toujours paru plus intéressante de son côté.

Dans l'absolu: Alfre Woodard pour Passion Fish, l'une des mes actrices préférées, qui aurait ainsi fait l'histoire. Avec Mary McDonnell pour le même film, Catherine Deneuve (Indochine), Michelle Pfeiffer (Batman Returns), Miranda Richardson (Enchanted April), Winona Ryder (Dracula) et Emma Thompson (Howards End) à ses côtés.


1993
Emma Thompson (The Remains of the Day)
Holly Hunter (The Piano)
Angela Bassett (What's Love Got to Do with It)
Stockard Channing (Six Degrees of Separation)
Debra Winger (Shadowlands)

Mon choix: Contrairement à tout le monde, je n'aime pas particulièrement cette sélection, qui reste honorable, mais qui se résume pour moi au top 2, vraiment exceptionnel. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à départager mes deux finalistes, et force est de reconnaître qu'Holly Hunter est vraiment prodigieuse via tout ce qu'elle parvient à exprimer, de façon intense qui plus est, rien qu'avec son langage corporel, mais je dois avouer n'avoir jamais aimé La Leçon de piano même si j'ai tenté de me convaincre du contraire jadis, et je n'ai pas tout à fait compris où l'actrice voulait en venir, en fonction de la lecture fluctuante que j'ai du film. En fait, je préfère un milliard de fois Les Vestiges du jour, où la merveilleuse Emma Thompson est sublime, voire plus touchante encore que dans Howards End, et même si l'exploit d'Holly Hunter est indéniable étant donné les limites structurelles de son rôle, je n'ai pas de mots pour décrire l'effet qu'a la performance de Thompson sur moi. Pour les autres, Angela Bassett fait un bon travail, et réussit notamment très bien ses moments dramatiques tout en ayant beaucoup de charisme sur scène, mais son film est une fois de plus un biopic linéaire ennuyeux à mourir qui rend à mon avis les performances un peu vaines d'un point de vue artistique. Stockard Channing est pour sa part assez amusante, et Debra Winger fait le choix d'un jeu calme assez touchant malgré son problème d'accent, de telle sorte que si aucune d'entre elles n'a démérité, je ne me verrais vraiment pas les nommer pour ma part.

Dans l'absolu: Emma Thompson, qui méritait sa double nomination cette année-là, mais pour le doublé gagnant Les Vestiges du jour et Beaucoup de bruit pour rien. Pasttime with good company avec Angela Bassett (What's Love Got to Do with It?), May Chin (Garçon d'honneur), Holly Hunter (The Piano), Diane Keaton (Manhattan Murder Mystery), Michelle Pfeiffer (The Age of Innocence) et, pour la voir faire des miracles dans un petit rôle, Sigourney Weaver (Dave). Tilda Swinton est idéalement distribuée dans Orlando, mais je suis plus impressionné par le film que lui-même que par son interprétation.


1994
Jessica Lange (Blue Sky)
Susan Sarandon (The Client)
Jodie Foster (Nell)
Winona Ryder (Little Women)
Miranda Richardson (Tom and Viv)

Mon choix: Un cru de très mauvaise réputation, mais un petit bijou de perfection comparé à 1990. D'ailleurs, le top 2 me semble vraiment solide, en particulier grâce à Jessica Lange, surprenante en prenant le risque de sortir de son habituelle subtilité quelque peu agaçante pour aller vers quelque chose de plus expressif qui lui sied à merveille, et réussissant à me faire enfin ressentir quelque chose pour son personnage. Vraiment, son prix de 1994 n'est pas seulement un prix de consolation parce qu'elle n'avait toujours pas gagné comme premier rôle et qu'il n'y avait personne en face, c'est une vraie victoire méritée. Ceci dit, Susan Sarandon est éblouissante de charisme dans un film certes très décevant, mais où elle bénéficie d'un grand rôle fort qui justifie amplement sa nomination à mon goût, bien que ce fût perçu à l'époque comme une citation assez surprenante. Toutefois, si ces deux là élèvent cette sélection vers un bon niveau, je n'en dirais pas tant des trois autres, Jodie Foster m'énervant dans un rôle atrocement démonstratif que je ne souhaite nullement revoir, Winona Ryder étant modérément mémorable même si sa performance reste mignonne pendant le visionnage, et Miranda Richardson suggérant trop maladroitement les excentricités de son personnage, ce qui m'oblige à la classer cinquième, quoique ses bons moments soient supérieurs à ce que font Ryder et Foster de leur côté.

Dans l'absolu: Crissy Rock pour Ladybird, Ladybird, l'une des plus grandes performances qui soient, malgré une compétition miraculeuse comptant Isabelle Adjani (La Reine Margot), Gong Li (Vivre), Jessica Lange (Blu Sky), Sigourney Weaver (Death and the Maiden), mais aussi Kate Winslet et Melanie Lynskey pour le chef-d'œuvre de l'année, Heavenly Creatures.


1995
Susan Sarandon (Dead Man Walking)
Meryl Streep (The Bridges of Madison County)
Elisabeth Shue (Leaving Las Vegas)
Sharon Stone (Casino)
Emma Thompson (Sense and Sensibility)

Mon choix: Comme pour l'année précédente, je pense que la lauréate méritait vraiment son prix outre les facteurs externes qui ont conduit à cette victoire, et je fais d'ailleurs le même choix, vu que j'ai adoré la façon de Susan Sarandon de suggérer plein de choses sans jamais se dissimuler derrière le côté assez sympathique du personnage. Meryl Streep est quant à elle vraiment touchante dans le seul film de Clint Eastwood que j'arrive à supporter, mais je n'ai pas pleuré à la fin. Autrement, je ne pense pas grand chose de Sharon Stone, mais force est de reconnaître qu'elle est charismatique dans un second rôle, tandis qu'Elisabeth Shue est effectivement à la hauteur de sa réputation, sans me toucher plus que ça pour autant. Quant à Emma Thompson, elle est hélas affublée de l'héroïne la plus ennuyeuse de l'univers de Jane Austen, si bien que malgré une performance parfaitement comprise, je n'arrive absolument pas à m'intéresser à Elinor. J'aurais néanmoins nommé l'actrice comme scénariste, histoire d'entendre les merveilleux discours qu'elle a donné lors des remises de prix de l'année.

Dans l'absolu: Gong Li pour Shanghai Triad. Sa reprise de l'ode au Clair de Lune de Zhou Xuan est l'un des instants les plus magiques de l'histoire du cinéma. Et sa dureté de diva surprend après les héroïnes plus humbles qu'on lui connaissait jusqu'alors. On conservera autour d'elle la sélection anglophone, mais en ajoutant les candidates océaniennes éligibles cette année-là à Hollywood, Toni Collette pour le rôle qui la révéla (Muriel's Wedding) et Rena Owen pour sa magnificence dans Once Were Warriors.


1996
Emily Watson (Breaking the Waves)
Kristin Scott Thomas (The English Patient)
Brenda Blethyn (Secrets and Lies)
Frances McDormand (Fargo)
Diane Keaton (Marvin's Room)

Mon choix: Une année que je n'aime vraiment pas contrairement à ce qui se raconte un peu partout, même si Emily Watson est tellement éblouissante qu'elle éclipse totalement les autres, dans un rôle que j'aimerais revoir pour plus de détails, mais dont l'effet reste intact des années après. Autrement, Kristin Scott Thomas n'a plus grand chose à faire une fois les bases posées, dans le déjà assez vieillot Patient anglais, bien qu'elle m'y captive largement plus que Juliette Binoche. Brenda Blethyn compose pour sa part un personnage extrêmement irritant, mais à l'exception de son excellente scène de retrouvailles avec sa fille, sensationnellement bien jouée, sa performance qui reste uniquement sur la même note agaçante me crispe les nerfs rien que d'y repenser, même si j'entends la démarche. Pour Frances McDormand, c'est très simple: elle est à l'image de son film, à savoir une étrangeté inclassable bien mise en scène, mais qui ne me fait absolument ni chaud ni froid. Vraiment, ça ne me fait absolument pas rire, et je tombe constamment des nues quand je vois le nombre de fans autour de moi. Diane Keaton est quant à elle coincée dans un mélodrame médico-familial déjà plus du tout d'actualité à la fin de cette saison de remises de prix, même si elle n'y est pas mal en soi.

Dans l'absolu: Emily Watson est vraiment impressionnante. En glissant Kristin Scott Thomas du côté des seconds rôles, je lui ajoute la sublime Marianne Jean-Baptiste (Secrets & Lies), Nicole Kidman (The Portrait of a Lady), Kate Winslet (Jude), et les deux Evita, Esther Goris et Madonna, avec toutefois une nette préférence pour la seconde, évidemment très à l'aise dans un film entièrement musical.


1997
Helena Bonham Carter (The Wings of the Dove)
Julie Christie (Afterglow)
Judi Dench (Mrs. Brown)
Kate Winslet (Titanic)
Helen Hunt (As Good As It Gets)

Mon choix: Je n'aime aucune de ces interprétations dans l'absolu, mais le classement est extrêmement facile pour le moment, Helena Bonham Carter donnant une très belle performance intériorisée et nuancée dans un superbe éblouissement visuel qui me la rend d'autant plus sympathique. Je regrette néanmoins qu'elle s'efface de plus en plus dans la seconde partie, au point de me faire finalement préférer le personnage d'Alison Elliott. Pour les autres, Julie Christie est captivante dans un film brouillon au possible, Judi Dench impériale comme il se doit et surtout très intéressante dans l'expression de sentiments contenus, et j'ai adoré Kate Winslet instantanément en la découvrant sur son gros bateau. Je maintiens même qu'elle ne s'efface absolument pas derrière la débauche d'effets spéciaux et qu'elle donne une bonne performance dans ce film peu subtil, mais elle a fait tellement mieux après que ce rôle reste à présent l'un des moins intéressants de sa carrière. Helen Hunt est bien, sincèrement, mais je hais son film, où elle n'a pas grand-chose à faire de toute façon, sans compter que je suis insensible à sa personnalité lisse à mourir.

Dans l'absolu: Helena Bonham Carter continue de dominer l'année. En dehors de la liste officielle, on pourrait également citer Glenn Close (Paradise Road), Alison Elliott (The Wings of the Dove) et Gong Li (Temptress Moon). Pam Grier est idéalement distribuée en Jackie Brown, mais on lui demande de tout jouer sur la même note.


1998
Fernanda Montenegro (Central do Brasil)
Emily Watson (Hilary and Jackie)
Gwyneth Paltrow (Shakespeare in Love)
Cate Blanchett (Elizabeth)
Meryl Streep (One True Thing)

Mon choix: Une année un peu décevante, où rien de catastrophique n'est à signaler, mais rien de très excitant non plus, d'autant que les alternatives ne sont pas vraiment légion d'un point de vue américain. Ceci dit, en y repensant, j'ai vraiment appris à aimer ce que fait Fernanda Montenegro, puisqu'elle ne se repose jamais sur le cliché de la dame aigrie au grand cœur et détaille avec précision les aspects négatifs du personnage, bien qu'il y ait un peu trop de froideur pendant une trop longue première partie. Pour sa part, Emily Watson me semble une fois encore très consistante, et je garde sincèrement un bon souvenir de sa performance qui, elle aussi, ne lésine pas sur les imperfections d'un personnage que tout nous porterait à plaindre sur le papier. "Gwynie chérie" est quant à elle lumineuse dans une belle histoire qui me divertit constamment, en dépit d'une moustache de collégienne, tandis que Cate Blanchett a fini par m'ennuyer: elle surjoue beaucoup trop dans tous ses rôles, en particulier dans celui-là, et le film est si peu subtil qu'on se retrouve avec une caricature angoissante. Disons que j'ai constamment l'impression de voir une jeune actrice soucieuse de montrer ce qu'elle sait faire, au lieu de venir toucher le spectateur par ce qu'elle dégage. Enfin, Meryl Streep souffre du même problème que Diane Keaton deux ans plus tôt, même si je l'y trouve meilleure.

Dans l'absolu: Holly Hunter, exceptionnelle dans son plus grand rôle, Living Out Loud. Elle reste pour le moment mon principal atout pour nuancer la liste officielle, avec peut-être Ally Sheedy dans High Art, sous réserve d'une révision.


1999
Janet McTeer (Tumbleweeds)
Julianne Moore (The End of the Affair)
Meryl Streep (Music of the Heart)
Hilary Swank (Boys Don't Cry)
Annette Bening (American Beauty)

Mon choix: Là, il n'y a pas photo, Janet McTeer étant à des kilomètres au-dessus des autres, grâce à une performance surprenante où elle se fond merveilleusement bien dans le rôle d'une héroïne américaine, sans qu'aucune ficelle ne soit jamais apparente. En outre, c'est nuancé tout en restant irrésistiblement sympathique, d'où mon profond respect pour cette composition. Hélas, elle est la seule de la liste que j'aime vraiment. En effet, Julianne Moore m'impressionne par son charisme mais la scène du bombardement m'a toujours laissé un arrière-goût amer; Meryl Streep est très cool en jouant du violon, mais dans un petit film qui l'éloigne temporairement de ses plus grands exploits, et Annette Bening me plaît beaucoup lorsqu'elle se gifle violemment des deux mains, quoique son rôle tende malheureusement vers la caricature, d'autant que je n'ai jamais réussi à digérer son film. Reste le cas Hilary Swank: oui, on ressent vraiment quelque chose pour son personnage, mais pour moi, ça tient avant tout au scénario dans lequel toute la performance était déjà contenue sur le papier, l'actrice se contentant uniquement de la rendre vivante en faisant le strict minimum, c'est-à-dire en jouant avec le même sourire en coin dans la première partie, puis en pleurant dans la seconde. Sa composition est néanmoins très crédible, mais c'est aussi qu'elle a le physique de l'emploi. Bref, je ne suis pas assez convaincu même si je dois être seul sur Terre dans ce cas là.

Dans l'absolu: Bien du monde pourrait prétendre au titre, mais Janet McTeer continue de m'impressionner le plus. Avec néanmoins Julianne Moore, Cecilia Roth (Tout sur ma mère) et Chloë Sevigny (Boys Don't Cry) à peu de distance derrière elle. J'aime également beaucoup Catherine Keener (Being John Malkovich) et Gwyneth Paltrow (The Talented Mr. Ripley), mais ce sont plutôt des seconds rôles.


Statistiques

Lauréates officielles: Thompson (92) > Hunter (93) > Sarandon (95) > Lange (94) > Foster (91) > Swank (99) > Paltrow (98) > McDormand (96) > Hunt (97) > Bates (80).

Lauréates personnelles: Thompson (93) > Watson (96) > McTeer (99) > Sarandon (91) > Sarandon (95) > Streep (90) > Montenegro (98) > Bonham Carter (97) > Thompson (92) > Lange (94).

Sélections: 1991 > 1993 > 1992 > 1999 > 1997 > 1996 > 1998 > 1994 > 1990.


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