Huit ans après avoir incarné l'héroïne de Tolstoï dans le très étrange Love de 1927, une version pseudo-comique dopée aux hormones et aux situations burlesques, Greta Garbo eut enfin l'occasion de donner ses lettres de noblesse à Anna Karénine dans une version de Clarence Brown, un film prestigieux qui reste par ailleurs mon adaptation cinématographique préférée de l'oeuvre.
Malgré tout, l'exercice était périlleux, car on imagine bien que résumer un bon millier de pages en 1h28 de film n'est pas chose facile. Pourtant, l'essentiel est bien là et le scénario concocté par Clemence Dane et Salka Viertel, avec dialogues de Samuel Behrman, se suit avec grand intérêt, sans oublier de développer autant que possible les personnages secondaires, au point que seul Lévine est vraiment sacrifié. A charge contre moi, je confesse avoir lu le roman voilà des années sans m'en rappeler dans le détail, mes souvenirs étant quelque peu influencés par les différentes adaptations vues par la suite. Mais tout de même, cette histoire à la sauce MGM des années 1930 reste excitante à souhait, notamment par tous les jeux de miroirs mis en oeuvre par les scénaristes. Ainsi, dans la mesure où l'intrigue tourne presque uniquement autour d'Anna, les deux aspects de son existence sont savamment balancés entre la liesse de la première partie à laquelle succède le drame, et l'on a juste ce qu'il faut de points de comparaison avec les autres couples de l'histoire pour enrichir ce point de vue. L'opposition entre les deux voyages en train est également bien rendue, l'allée agréable vers Moscou annonçant un parfum de romance pour l'héroïne, avant que le retour vers Saint-Pétersbourg soit déjà plus mélancolique, à l'image de la lumière blafarde qui éclaire la morne plaine russe enneigée. Par ailleurs, comme le souligne le prince Karénine, dont l'accueil pétersbourgeois est évidemment plus froid et possessif que la jovialité de Stiva en gare de Moscou, Anna revient avec Vronski après avoir escorté sa mère, de quoi ancrer la romance compliquée qui ne demande qu'à s'épanouir dans la seconde partie. Et tant qu'on parle de gares, l'opposition entre l'ouvrier au sort tragique sur les rails de Moscou, et la fin connue de tous inscrit encore l'histoire dans ce schéma de miroirs, et loin d'être une recette facile, cette construction fait au contraire monter la tension, laquelle reste intacte même si on sait ce qui va arriver. Autrement, si la dimension politique n'est qu'effleurée à travers les trois lignes de dialogue de Lévine, le film n'abandonne pas pour autant la dimension de critique sociale, en opposant justement très bien les hommes qui s'encanaillent et n'attendent que d'être réconfortés par leurs épouses, aux femmes mises à l'index au moindre faux pas. Bien que très condensé, le scénario offre alors plusieurs niveaux de lecture, et ça ne rend le film que meilleur.
Par bonheur, la mise en scène fait également honneur à l'histoire, puisque Brown ne se contente pas de filmer le tout avec beaucoup d'élégance, mais se permet justement quelques fantaisies qui donnent une certaine originalité à une oeuvre tellement évoquée qu'on aurait pu craindre une adaptation statique. Et il semble vraiment que la Russie impériale inspire le réalisateur au point de reprendre un procédé de The Eagle (1925), avec ce long travelling sur la table des officiers en plein banquet, comme pour souligner leur goût pour la bonne chère juste avant d'enchaîner sur une beuverie au milieu de jolies danseuses, dans cette longue ouverture sur les vices des hommes qui ont, eux, toujours le droit d'être pardonnés. A l'inverse, l'héroïne a beaucoup moins de libertés, comme le montre cette belle trouvaille de filmer le retour tardif d'Anna du point de vue de son mari, à travers les motifs de la rampe d'escalier, comme si on la voyait prise au piège de cercles vicieux dans une société, et le regard d'un homme, prêts à ne rien lui céder. D'ailleurs, même les extérieurs sont filmés de manière à ôter tout air à l'héroïne, qu'il s'agisse de la société qui ne perd pas une miette de sa conversation lors d'une partie de croquet, ou du dilemme qui torture l'héroïne lorsqu'elle ne sait plus quelle direction prendre dans son jardin alors qu'elle veut désespérément rattraper Vronski sans pour autant se résoudre à manquer ce que son fils veut lui montrer de l'autre côté. Le fait d'arrêter le plan sur Anna à la croisée des chemins est du reste une bonne idée et la voir faire un choix à ce moment-là n'aurait pas été judicieux. Enfin, on notera l'extrême soin porté à la montée en tension à la toute fin de l'oeuvre, entre le train qui accélère et le visage de Garbo éclairé par à-coups alors que le bruit monte, de quoi faire tenir en haleine jusqu'au bout. Autrement, l'idée de faire apparaître la star dans la fumée en pleine gare est évidemment attendue, mais ça ne fait que renforcer le mystère de l'actrice comme de l'héroïne, et ça fonctionne à merveille.
Pour couronner le tout, le savoir-faire technique propre à la MGM achève de rendre le film absolument beau et prestigieux, à commencer par les magnifiques décors de Cedric Gibbons dont on relèvera les motifs exotiques de l'auberge, les vases et lustres immenses de la non moins immense salle de bal, les colonnes et le carrelage tout de marbre de la demeure des Karénine, le luxe des chambres, les tonnelles du jardin, les motifs arrondis des portes, les baignoires de l'opéra et surtout cette sublime Venise de studios dont le côté enchanteur fait rêver. Un seul bémol: les horribles ours empaillés de Vronski, dont on se serait bien passé même s'ils renforcent l'obligatoire virilité du soldat qu'on suppose bon chasseur. Pour leur part, les costumes d'Adrian ne sont pas en reste avec les longues robes et les divers chapeaux de Garbo, bien que cette fois-ci ce soient surtout les hommes qui gagnent à ce petit jeu, mais j'ai toujours eu un faible pour l'uniforme militaire, tandis que les redingotes, les vestes, la toque et même la robe de chambre du prince Karénine sont des modèles que je rêve de porter, ce qui sera d'ailleurs chose faite dans peu de temps, quand j'aurai fini mon apprentissage de la couture. Quoi qu'il en soit, ces décors et ces costumes restituent à merveille la grandeur de cette Russie impériale, mais on n'en attendait pas moins de la toute puissante MGM. A cela s'ajoute une photographie toujours excellente de William Daniels, avec une Garbo magnifiée dans la neige et des images de gares particulièrement riches.
Malgré tout, l'exercice était périlleux, car on imagine bien que résumer un bon millier de pages en 1h28 de film n'est pas chose facile. Pourtant, l'essentiel est bien là et le scénario concocté par Clemence Dane et Salka Viertel, avec dialogues de Samuel Behrman, se suit avec grand intérêt, sans oublier de développer autant que possible les personnages secondaires, au point que seul Lévine est vraiment sacrifié. A charge contre moi, je confesse avoir lu le roman voilà des années sans m'en rappeler dans le détail, mes souvenirs étant quelque peu influencés par les différentes adaptations vues par la suite. Mais tout de même, cette histoire à la sauce MGM des années 1930 reste excitante à souhait, notamment par tous les jeux de miroirs mis en oeuvre par les scénaristes. Ainsi, dans la mesure où l'intrigue tourne presque uniquement autour d'Anna, les deux aspects de son existence sont savamment balancés entre la liesse de la première partie à laquelle succède le drame, et l'on a juste ce qu'il faut de points de comparaison avec les autres couples de l'histoire pour enrichir ce point de vue. L'opposition entre les deux voyages en train est également bien rendue, l'allée agréable vers Moscou annonçant un parfum de romance pour l'héroïne, avant que le retour vers Saint-Pétersbourg soit déjà plus mélancolique, à l'image de la lumière blafarde qui éclaire la morne plaine russe enneigée. Par ailleurs, comme le souligne le prince Karénine, dont l'accueil pétersbourgeois est évidemment plus froid et possessif que la jovialité de Stiva en gare de Moscou, Anna revient avec Vronski après avoir escorté sa mère, de quoi ancrer la romance compliquée qui ne demande qu'à s'épanouir dans la seconde partie. Et tant qu'on parle de gares, l'opposition entre l'ouvrier au sort tragique sur les rails de Moscou, et la fin connue de tous inscrit encore l'histoire dans ce schéma de miroirs, et loin d'être une recette facile, cette construction fait au contraire monter la tension, laquelle reste intacte même si on sait ce qui va arriver. Autrement, si la dimension politique n'est qu'effleurée à travers les trois lignes de dialogue de Lévine, le film n'abandonne pas pour autant la dimension de critique sociale, en opposant justement très bien les hommes qui s'encanaillent et n'attendent que d'être réconfortés par leurs épouses, aux femmes mises à l'index au moindre faux pas. Bien que très condensé, le scénario offre alors plusieurs niveaux de lecture, et ça ne rend le film que meilleur.
Par bonheur, la mise en scène fait également honneur à l'histoire, puisque Brown ne se contente pas de filmer le tout avec beaucoup d'élégance, mais se permet justement quelques fantaisies qui donnent une certaine originalité à une oeuvre tellement évoquée qu'on aurait pu craindre une adaptation statique. Et il semble vraiment que la Russie impériale inspire le réalisateur au point de reprendre un procédé de The Eagle (1925), avec ce long travelling sur la table des officiers en plein banquet, comme pour souligner leur goût pour la bonne chère juste avant d'enchaîner sur une beuverie au milieu de jolies danseuses, dans cette longue ouverture sur les vices des hommes qui ont, eux, toujours le droit d'être pardonnés. A l'inverse, l'héroïne a beaucoup moins de libertés, comme le montre cette belle trouvaille de filmer le retour tardif d'Anna du point de vue de son mari, à travers les motifs de la rampe d'escalier, comme si on la voyait prise au piège de cercles vicieux dans une société, et le regard d'un homme, prêts à ne rien lui céder. D'ailleurs, même les extérieurs sont filmés de manière à ôter tout air à l'héroïne, qu'il s'agisse de la société qui ne perd pas une miette de sa conversation lors d'une partie de croquet, ou du dilemme qui torture l'héroïne lorsqu'elle ne sait plus quelle direction prendre dans son jardin alors qu'elle veut désespérément rattraper Vronski sans pour autant se résoudre à manquer ce que son fils veut lui montrer de l'autre côté. Le fait d'arrêter le plan sur Anna à la croisée des chemins est du reste une bonne idée et la voir faire un choix à ce moment-là n'aurait pas été judicieux. Enfin, on notera l'extrême soin porté à la montée en tension à la toute fin de l'oeuvre, entre le train qui accélère et le visage de Garbo éclairé par à-coups alors que le bruit monte, de quoi faire tenir en haleine jusqu'au bout. Autrement, l'idée de faire apparaître la star dans la fumée en pleine gare est évidemment attendue, mais ça ne fait que renforcer le mystère de l'actrice comme de l'héroïne, et ça fonctionne à merveille.
Pour couronner le tout, le savoir-faire technique propre à la MGM achève de rendre le film absolument beau et prestigieux, à commencer par les magnifiques décors de Cedric Gibbons dont on relèvera les motifs exotiques de l'auberge, les vases et lustres immenses de la non moins immense salle de bal, les colonnes et le carrelage tout de marbre de la demeure des Karénine, le luxe des chambres, les tonnelles du jardin, les motifs arrondis des portes, les baignoires de l'opéra et surtout cette sublime Venise de studios dont le côté enchanteur fait rêver. Un seul bémol: les horribles ours empaillés de Vronski, dont on se serait bien passé même s'ils renforcent l'obligatoire virilité du soldat qu'on suppose bon chasseur. Pour leur part, les costumes d'Adrian ne sont pas en reste avec les longues robes et les divers chapeaux de Garbo, bien que cette fois-ci ce soient surtout les hommes qui gagnent à ce petit jeu, mais j'ai toujours eu un faible pour l'uniforme militaire, tandis que les redingotes, les vestes, la toque et même la robe de chambre du prince Karénine sont des modèles que je rêve de porter, ce qui sera d'ailleurs chose faite dans peu de temps, quand j'aurai fini mon apprentissage de la couture. Quoi qu'il en soit, ces décors et ces costumes restituent à merveille la grandeur de cette Russie impériale, mais on n'en attendait pas moins de la toute puissante MGM. A cela s'ajoute une photographie toujours excellente de William Daniels, avec une Garbo magnifiée dans la neige et des images de gares particulièrement riches.
La technique est alors une réelle réussite, mais pour achever de faire d'Anna Karénine un bon film, il fallait encore que l'interprétation suive. Qu'en est-il de ce côté? Comme on le sait, Garbo est l'une des mes idoles absolues et je la trouve toujours au minimum intéressante, et très souvent éblouissante. Mais je sais aussi être objectif et reconnaître que sa performance en héroïne de Tolstoï n'est pas sa meilleure, surtout que ça arrive juste après ses indépassables compositions dans La Reine Christine et Le Voile des illusions, et juste avant l'un des plus grands rôles de l'histoire du cinéma, je parle bien sûr de la Dame aux camélias. Néanmoins, je n'ai pas de reproches majeurs à lui faire ici, le seul défaut dans son interprétation étant qu'on ne croit pas trop à l'amour entre Anna et son amant, l'actrice n'arrivant jamais à créer une réelle alchimie avec Fredric March. Dès lors, on a davantage l'impression que la romance est dans ce film une sorte d'exercice imposé qu'elle aurait pu jouer les yeux fermés, et l'on perd un peu de la fraîcheur qu'un rôle aussi mythique aurait pu demander. Malgré tout, la performance est réussie et l'on suit bien le désenchantement progressif de l'héroïne, même si c'est surtout dans toutes les scènes non romantiques que l'actrice brille le plus. Ainsi, elle est absolument lumineuse au bal après avoir fait une entrée en scène éblouissante dans la famille de son frère, et elle impressionne beaucoup avec son fils, avec qui elle crée une bonne complicité. Elle se fait néanmoins légèrement éclipser par son époux dans leurs échanges communs, encore qu'elle sache montrer la dignité de l'héroïne dans ces moments-là, tandis que les envolées lyriques qui lui sont si généralement consubstantielles passent finalement assez bien ici, car elles n'apparaissent qu'à partir de l'instant où Anna est vraiment vaincue. Elle évite encore très bien le mélodrame et choisit surtout d'être déçue quand les rapports avec Vronski se teignent d'amertume, si bien qu'on comprend totalement son désespoir, et le dénouement qui s'ensuit est à ce titre extrêmement logique. Ainsi, Anna a beau n'être pas le rôle le plus éblouissant de Garbo, ça n'en reste pas moins très réussi et le prix de la critique new-yorkaise que l'actrice reçut cette année-là me semble vraiment mérité.
En revanche, Fredic March pâlit beaucoup en comparaison, et Vronski est possiblement le moins bon rôle de sa carrière, malgré la brillante décennie que connut l'acteur dans les années 1930, où il enchaîna pas moins d'un très grand rôle par an. Mais ici, il reste doté d'un personnage insupportable et sans intérêt auquel il n'apporte pas grand-chose, si bien que je n'ai rien à dire de concret à son sujet. Son attirance pour Garbo semble en fait constamment forcée et l'acteur lui-même confiait n'être pas du tout attiré par elle (alors que d'autres sources disent que Garbo devait manger de l'ail pour repousser ses avances!), mais dans tout les cas, son absence d'alchimie avec sa partenaire se ressent dans les rapports d'Anna et Vronski. Et puis, décidément, Vronski est un type bien ordinaire et ennuyeux, et l'acteur n'apporte aucune nuance particulière à ce personnage blafard qui trouve le moyen d'être dévoré tout cru par l'autre grand rôle masculin du film, j'ai nommé...
Basil Rathbone, qui au sommet de sa beauté et de son élégance surpasse tout le monde de trois têtes et livre non seulement la meilleure performance du film, mais aussi la meilleure performance de sa carrière. En effet, il trouve un merveilleux équilibre entre une personnalité très dure et engoncée dans ses principes, et un caractère beaucoup plus suave, aristocratiquement séduisant, avec une petite touche d'humour teinté d'orgueil lors de son entrée en scène en gare de Saint-Pétersbourg. Mais sa composition ne s'arrête pas là puisqu'il parvient à se montrer à la fois cruel et touchant quand il tente d'être attendrissant avec Sergueï tout en lui faisant croire que sa mère est morte, avant de lui embrasser le front. On ne voit alors plus que lui et, plus important, on se soucie finalement plus de ses propres états d'âme que des tourments de son épouse, alors qu'il occupe pourtant la place du conservateur quand je suis naturellement attiré par plus de progressisme. Mais peu importent nos divergences, je veux l'épouser, je l'aime!
Parmi les autres seconds rôles, on notera une Maureen O'Sullivan très dynamique qui épingle très bien l'exaltation sentimentale d'une jeune fille pour un bel officier avant de se muer en femme plus mûre et assagie qui a appris à devenir heureuse auprès d'un homme aimant. Quel dommage qu'elle n'ait pas davantage de temps d'écran, car ce qu'on entrevoit d'elle laisse présager d'un grand second rôle. Phoebe Foster, dans le rôle de Dolly, est quant à elle beaucoup plus effacée en épouse trompée qui pardonne toujours, mais elle a une bonne scène d'envie à la fin qui souligne que le personnage était en fait plus complexe qu'il n'y paraît. Dans le rôle de Stiva, Reginald Owen montre bien les vices d'un homme voué aux plaisirs qui trouve tout de même le moyen de faire la morale à sa sœur lors de son second passage, alors que celle-ci l'avait soutenu lors de son précédent séjour. Pour les autres, Gyles Isham a juste le temps d'avouer ses sentiments à Kitty et de faire une ou deux confidences politiques avant que Lévine ne quitte la scène; Constance Collier compose quant à elle une délicieuse comtesse Lydia très encline aux ragots; Freddie Bartholomew a quant à lui de bons rapports avec Garbo tandis que May Robson est totalement oubliable en comtesse Vronski, preuve que ce nom de famille est loin d'être un gage d'intérêt.
Quoi qu'il en soit, l'Anna Karénine de Clarence Brown reste un très bon film très bien mis en scène et porté par une histoire condensée mais passionnante, à laquelle presque tous les acteurs apportent quelque chose même si le sublime et magnifique Basil Rathbone impressionne cent fois plus que tous ses partenaires réunis. Alors en attendant mon prochain mariage avec le prince Karénine (indiquez-nous si vous voulez un carton d'invitation), je ne vois rien qui m'empêche de monter jusqu'à un bon 8/10.
Quoi qu'il en soit, l'Anna Karénine de Clarence Brown reste un très bon film très bien mis en scène et porté par une histoire condensée mais passionnante, à laquelle presque tous les acteurs apportent quelque chose même si le sublime et magnifique Basil Rathbone impressionne cent fois plus que tous ses partenaires réunis. Alors en attendant mon prochain mariage avec le prince Karénine (indiquez-nous si vous voulez un carton d'invitation), je ne vois rien qui m'empêche de monter jusqu'à un bon 8/10.
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