Coucou mes Irving chéris,
Je prépare trois longs articles, en ai un quatrième à réécrire et, cerise sur le gâteau, suis en période intensive de répétitions, aussi n'ai-je pas le temps de poster des nouveautés en ce moment. Mais j'ai quand même envie d'écrire, alors voici quelques nouvelles en vrac, histoire d'huiler la machine un minimum.
* Après trois ans d'intense réflexion, j'ai enfin trouvé mon système définitif pour mes Orfeoscars! Non, vous ne rêvez pas, et je sais que j'ai passé mon temps à changer d'avis, mais j'ai eu une révélation extrêmement apaisante en me promenant l'autre jour: je vais bel et bien prendre en compte les films étrangers dans ma liste. J'ai été réticent un moment, en particulier à cause de ma passion aiguë pour les actrices américaines des années 1930, dont l'ardeur laisse peu de place à leurs collègues du reste du monde, mais devant la maigreur de certaines catégories, devant le fait évident que les Oscar eux-mêmes ont sélectionné plein de films étrangers, y compris dès les premières années (A nous la liberté nommé pour ses décors par exemple), et devant l'apport évident de grands noms du monde entier à l'éclat de l'Âge d'or hollywoodien (Lubitsch, Wyler, Wilder, Garbo, Negri, et tant d'autres), il n'y a en fait aucune raison de snober les films non anglo-américains.
D'ailleurs, il y a quelque chose de fort excitant à réintégrer les films étrangers dans mes sélections, à savoir que ça augmente le suspense avec d'autant plus de candidats talentueux, et ça me permet d'obtenir des catégories vraiment enthousiasmantes plutôt que de racler parfois les fonds de tiroir pour monter jusqu'à cinq places en cas d'années peu inspirantes. J'ai donc décidé que tout film non anglophone sorti aux Etats-Unis une année "a" sera éligible dans toutes les catégories, sauf meilleur film et meilleur réalisateur en raison de la catégorie spécifique "meilleur film étranger". Je garde ainsi un ancrage américain, ce qui est essentiel pour parler de ma passion pour le cinéma hollywoodien, m'aligner sur les Oscar et avoir un point d'appui à partir duquel s'organiser, mais tout sera donc éligible en fonction de la date de sortie aux Etats-Unis, quelque soit l'Etat, et non pas la seule Californie comme le font les Oscar, au risque parfois d'incohérences (voir mes précédents articles où je remets en cause les problèmes de dates de sortie entre New York et Los Angeles, d'où un décalage qui n'a pas lieu d'être pour certains films lors des cérémonies: Camille sera alors un film de 1936, Casablanca un film de 1942, etc).
D'ailleurs, il y a quelque chose de fort excitant à réintégrer les films étrangers dans mes sélections, à savoir que ça augmente le suspense avec d'autant plus de candidats talentueux, et ça me permet d'obtenir des catégories vraiment enthousiasmantes plutôt que de racler parfois les fonds de tiroir pour monter jusqu'à cinq places en cas d'années peu inspirantes. J'ai donc décidé que tout film non anglophone sorti aux Etats-Unis une année "a" sera éligible dans toutes les catégories, sauf meilleur film et meilleur réalisateur en raison de la catégorie spécifique "meilleur film étranger". Je garde ainsi un ancrage américain, ce qui est essentiel pour parler de ma passion pour le cinéma hollywoodien, m'aligner sur les Oscar et avoir un point d'appui à partir duquel s'organiser, mais tout sera donc éligible en fonction de la date de sortie aux Etats-Unis, quelque soit l'Etat, et non pas la seule Californie comme le font les Oscar, au risque parfois d'incohérences (voir mes précédents articles où je remets en cause les problèmes de dates de sortie entre New York et Los Angeles, d'où un décalage qui n'a pas lieu d'être pour certains films lors des cérémonies: Camille sera alors un film de 1936, Casablanca un film de 1942, etc).
Les deux seuls bémols ce faisant, c'est l'absence de certains films chinois ou japonais des années 1940/1950 que j'affectionne beaucoup mais qui ne sont pas sortis aux Etats-Unis avant les années 1970 voire 1990, ce qui les rend alors inéligibles car le décalage avec la date de production originelle serait vraiment trop grand: pour être éligible, le film doit rester dans l'air du temps, et je ne m'autorise que deux ans de décalage maximum. La dernière faiblesse, c'est qu'il faudra accepter l'idée que de 1930 aux années 1940, je n'aurai que des actrices hollywoodiennes dans mes sélections, mais je suis trop captivé par elles pour faire autrement. Par bonheur, pour les autres périodes, j'aurai l'occasion de parler d'actrices étrangères que j'aime énormément, de Danielle Darrieux à Gong Li, en passant par Liv Ullmann (qui a quand même régné sur la critique américaine des années 1970 avec trois prix à New York en cinq ans!) et bien d'autres encore.
* J'ai enfin résolu le duel Mae Clarke / Miriam Hopkins de 1931. En effet, je viens de découvrir plusieurs films de Mae Clarke et je suis convaincu qu'elle est une actrice talentueuse dotée d'une forte personnalité particulièrement plaisante, mais elle n'a pas réussi à me convaincre qu'elle était une actrice de génie du même calibre que sa rivale, hormis dans son tour de force de Waterloo Bridge. Et certes, il est difficile d'en juger parce que la pauvre s'est laissée enfermer trop vite dans de la série B de la pire espèce, mais le fait est qu'elle ne m'a laissé aucun souvenir dans Penthouse, que je la trouve peu inspirée dans Frankenstein, qu'elle est assez insupportable dans Penguin Pool Murder (ce titre...), qu'elle est éclipsée par une grappe de raisins dans The Public Enemy, et surtout qu'elle est très oubliable dans Turn Back the Clock malgré un propos alléchant sur le papier, et que toute énergique soit-elle dans Parole Girl, elle se révèle franchement maladroite dans sa façon de jouer, pleurant très mal, riant de façon affreusement forcée et surjouant avec ses yeux pour marquer une émotion forte.
Sa seule personnalité ne suffit donc plus à la rendre aussi prodigieuse que j'aurais voulu le croire de prime abord, aussi n'ai-je plus aucun scrupule à donner mon prix de 1931 à Miriam Hopkins, qui m'a évidemment prouvé l'étendue de son génie par ailleurs. Le seul bémol, c'est que Miriam est assez indépassable pour le prix du second rôle cette même année, et je ne suis pas sûr de trouver une actrice assez forte pour la remplacer dans cette catégorie. Mais n'ayant pas encore exploré l'année de fond en comble, nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise, d'autant que donner deux trophées à Miriam en une seule soirée risque de conduire à un bashing de la part de tous les internautes qui y verraient un coup d'Etat... Mais je veux Miriam en premier rôle au moins une fois, et 1931 reste un grand moment pour ce faire. Elle remportera sans surprise le prix du second rôle 1949, alors explorons 1931 pour trouver une concurrence digne de ce nom.
Sa seule personnalité ne suffit donc plus à la rendre aussi prodigieuse que j'aurais voulu le croire de prime abord, aussi n'ai-je plus aucun scrupule à donner mon prix de 1931 à Miriam Hopkins, qui m'a évidemment prouvé l'étendue de son génie par ailleurs. Le seul bémol, c'est que Miriam est assez indépassable pour le prix du second rôle cette même année, et je ne suis pas sûr de trouver une actrice assez forte pour la remplacer dans cette catégorie. Mais n'ayant pas encore exploré l'année de fond en comble, nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise, d'autant que donner deux trophées à Miriam en une seule soirée risque de conduire à un bashing de la part de tous les internautes qui y verraient un coup d'Etat... Mais je veux Miriam en premier rôle au moins une fois, et 1931 reste un grand moment pour ce faire. Elle remportera sans surprise le prix du second rôle 1949, alors explorons 1931 pour trouver une concurrence digne de ce nom.
* Au programme de ce mois de mai: mise à jour des Orfeoscars 1933 (le nombre de films vus vient de doubler et il faut changer plein de candidats dans certaines catégories); publication de l'inventaire 1933, pour déterminer ce qui vaut le coup d'être vu ou non; publication des Orfeoscars 1930, avec moins de films vus que pour 1933 mais dont le nombre reste assez conséquent pour jouer; publication de l'inventaire 1930; et si j'ai le temps, une petite histoire avec Greta Garbo et Tallulah Bankhead dans un train hongrois... Je mets 1956 de côté pour le moment mais on y reviendra très vite, promis, ainsi qu'à 1939 dont l'inventaire et les Orfeoscars paraîtront sous peu également. Pour patienter, je parlerai de quelques films récemment découverts.
A très vite!
A très vite!
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